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En vingt ans, le nombre de parents bénéficiant d’un congé parental payé a été multiplié par quatre. À l’occasion de la fête des Pères ce dimanche 8 juin, SD Worx a analysé les chiffres les plus récents de l’ONEM. Chaque mois, en Belgique, plus de 100 000 parents réduisent ou suspendent temporairement leur temps de travail afin de s'occuper de leurs enfants (jusqu'à 12 ans). Les papas continuent de rattraper leur retard ; durant les quatre premiers mois de 2025, leur nombre a augmenté plus rapidement que celui des mamans (+7 % contre +2 %). Avec une part de 38 %, les pères restent toutefois sous-représentés. Comme pour les mères, la formule à 1/5 est la plus populaire : pas moins de 54 % des pères en congé parental choisissent cette option. 

La décision gouvernementale de réduire les trois jours sans certificat médical à deux jours a été accueillie avec le soutien des PME Wallonnes : plus de 80% sont satisfaites. À Bruxelles, cela monte à deux tiers (65%). Plus de la moitié (55 %) des PME Wallonnes de moins de 50 travailleurs continuent de demander un certificat de maladie pour chaque jour de maladie. À Bruxelles, ce le cas pour la moitié d’entre elles (47%). Cela concerne majoritairement l'industrie et la construction (72 %), contre 51 % dans le secteur des services. En effet, les PME comptant jusqu'à 50 travailleurs peuvent déroger à la règle. La plupart des PME bruxelloises (60 %) considèrent que tous les jours ouvrables sont également difficiles à gérer, suivis par les lundis (31 %), les vendredis (19 %) et les week-ends (10 %). En Wallonie, les absences les lundis et vendredis sont difficiles à gérer (pour une PME sur cinq). Ce sont les conclusions de la dernière enquête auprès des PME menée par SD Worx en mars 2025 auprès de 661 employeurs de PME. Cette récente enquête menée auprès de 1 000 travailleurs belges révèle qu'un employé sur dix s'absente parfois du travail sans raison. Dans certains autres secteurs, ces abus sont doublés.

Par rapport à l'année dernière, les employeurs belges investissent davantage dans le traitement de la paie. Les trois principaux investissements sont les suivants : adaptation au droit du travail modifié (51 %), sécurité des données salariales (42 %) et des processus plus écologiques avec moins de papier (41 %). Cette tendance est conforme à celle observée en Europe. Donner aux travailleurs l'accès à un système RH numérique en libre-service rend également les données plus précises. En Belgique et en Italie, les employeurs s'appuient le plus souvent sur des partenaires spécialisés dans la gestion des salaires. Il est également intéressant de noter qu’un employeur belge sur trois a économisé des coûts considérables en externalisant ce service. C'est ce qui ressort d'une récente enquête internationale menée par le prestataire de services RH européen SD Worx auprès de 5 625 responsables RH et 16 000 travailleurs de seize pays européens.

Le printemps est enfin là et avec lui, les vacances qui approchent à grand pas. La plupart des Belges pensent alors déjà à leur prochain voyage et au budget nécessaire. Nombreux sont les travailleurs du secteur privé qui comptent alors sur leur pécule de vacances. Presque la moitié des employés du secteur privé recevront leur pécule de vacances déjà au mois de mai et 40 % recevront leur double pécule au mois de juin.  Pas de panique si vous ne l’avez pas encore reçu : seulement 5 % le reçoit avant le mois de mai. Un employé sur dix le reçoit même après le mois de juin. Du côté des entreprises, cela représente un des coûts majeurs de l’employeur. Juin est le mois le plus coûteux en termes de coûts salariaux, après décembre :  34 % des PME déclarent que juin figure parmi leur top trois des mois coûteux, suivis du mois de mai (pour 24 % des PME) et de juillet (17 %). Le pécule de vacances est une dépense incontournable pour l’employeur, qui est tenu, chaque année, de rémunérer les vacances de ses travailleurs. Mais comment le pécule de vacances fonctionne-t-il exactement ? SD Worx fait le point.

SD Worx, premier fournisseur européen de solutions RH et de gestion des salaires, a publié son rapport annuel portant sur l’année 2024, avec pour thème central « Shaping a world that works » (façonner un monde qui fonctionne). En effet, SD Worx a, en 2024, réaffirmé son engagement à façonner un monde qui fonctionne : pour le travail, la vie et la société, animé par la conviction que le succès commence avec les individus et que les RH ont le pouvoir de changer le monde.

Environ la moitié des PME se montre intéressée par la main-d'œuvre étrangère lorsque leurs offres d’emploi ne trouvent pas preneurs. Pour une PME sur trois qui regarde au-delà des frontières, la nationalité n’a pas d’importance. Les PME actives dans le secteur de l'industrie et de la construction sont les plus touchées par les pénuries de main-d’œuvre (62 %), contre 38 % dans le secteur des services. Aujourd'hui, ce sont principalement les profils d’ouvriers spécialisés qui poussent les PME à se tourner vers l’étranger. Pour les postes d’employés, les freelances (belges) restent l'option la plus populaire, suivis par les stagiaires et les étudiants. Toutefois, le recours à des profils étrangers peut aussi s’avérer une solution pour les postes vacants hautement qualifiés. C'est ce que révèle la dernière enquête auprès des PME menée par SD Worx en décembre 2024 auprès de 557 employeurs de PME.

À l'occasion de la Journée internationale du travail (1er mai), SD Worx publie les résultats de son enquête internationale menée auprès de 16 000 travailleurs dans 16 pays en mars 2025, dont 1 000 Belges. Il s'avère que, si l’on considère la satisfaction, la Belgique est un très bon pays où travailler. Près de trois quarts des Belges (73 %) sont satisfaits de leur travail. Cela nous place dans le top cinq européen en termes de satisfaction des travailleurs. Les Belges sont également très positifs en termes de passion pour le travail et de motivation : avec 66 %, nous sommes dans le trio de tête européen. Moins d'un Belge sur trois ne fait que le strict nécessaire au travail.

Plus de 100 000 travailleurs belges bénéficient désormais d'un plan cafétéria via SD Worx. Lorsqu’ils peuvent choisir eux-mêmes une partie de leur rémunération, une liste de cinq des avantages préférés se dessine. Pour la première fois, le multimédia (y compris tablettes et smartphones) dépasse de peu l'épargne-pension comme option favorite. En troisième position, figurent les assurances hospitalisation complémentaires, qui dépassent pour la première fois les jours de congé supplémentaires. Le nombre de collaborateurs bénéficiant d'une rémunération flexible chez SD Worx augmente de 20 % ; cette hausse est plus marquée chez les ouvriers (+47 %) que chez les employés (+29 %).  

Les scale-ups belges, soit des entreprises observant une forte croissance, ont généré près de 40 000 nouveaux emplois en cinq ans. Cette croissance rapide pose cependant des défis pour les employeurs. Dans cette optique, une récente étude menée par la Business School IESE et SD Worx met en lumière les avantages et les risques pour les travailleurs. D'une part, ils bénéficient d'une rémunération brute plus élevée (+5 %) et ont plus de chances de recevoir des primes (+2 %). D'autre part, ils enregistrent également un plus grand nombre d'absence de courte durée pour cause de maladie (+14 %). Par ailleurs, le taux de rotation du personnel y est plus faible de près de 2 %. En moyenne, les scale-ups emploient davantage d’hommes. Les trois principaux secteurs concernés sont l’information et la communication, les activités scientifiques et techniques, ainsi que les services administratifs et de soutien.

Moins d'un travailleur belge sur dix est activement à la recherche d'un autre employeur. Les trois quarts ne veulent pas changer d'ici 2025. Cela signifie que les Belges restent les travailleurs les plus loyaux d'Europe. Un quart (26 %) des Belges sont ouverts à un autre emploi chez le même employeur et 10 % sont déjà activement à la recherche. De cette façon, la mobilité limitée de la main-d'œuvre belge peut également être un avantage pour les employeurs, s'ils se concentrent sur la gestion de carrière et la mobilité interne. Cette année, la fidélisation des travailleurs rejoint le top 3 des plus grands défis RH. Un Belge sur cinq bénéficie d'une orientation professionnelle de la part de son manager. C'est ce qui ressort d'une nouvelle étude internationale menée par le principal prestataire européen de services RH SD Worx, auprès de 5625 responsables RH et 16 000 travailleurs de seize pays européens. En Belgique, 1.000 autres Belges ont été interrogés.

Le baromètre de l'emploi des PME de SD Worx prévoit une tendance négative au deuxième trimestre de 2025. D'une part, les projets de recrutement des PME (jusqu'à 250 travailleurs) sont en baisse. C'est en Wallonie que le recul est le plus marqué. Au trimestre dernier, une PME sur trois envisageait encore de recruter ; aujourd'hui, elles ne sont plus que 25 %. À Bruxelles, ce nombre monte à 27 % et 29 % pour la Flandre. D'autre part, l'intention de licencier augmente : 15 % des PME s'attendent à devoir licencier. Seules en septembre 2022 et en 2020, les intentions de licencier étaient encore plus élevées. Seul un quart des licenciements sera remplacé. Ces pourcentages sont issus de la dernière enquête de SD Worx sondant 661 PME en mars 2025.

La majorité des PME (jusqu'à 250 travailleurs) qui sont tenues d'élaborer un plan de formation sont prêtes avant la date limite du 31 mars. C'est ce qui ressort de la dernière enquête PME de SD Worx réalisée en mars 2025 auprès de 661 employeurs de PME. Une petite minorité (7 %) ne rédige pas de plan de formation, ce malgré l'obligation. Les PME estiment que les jeunes travailleurs sont les plus ouverts aux formations. Le défi consiste donc à élaborer une offre de formations continues pour attirer les travailleurs de plus de 50 ans qui ont une riche expérience. Un tiers des travailleurs belges constate que leur employeur investit davantage qu'auparavant dans la formation et le développement personnel. Toujours selon l'enquête SD Worx menée auprès de 1000 Belges actifs, environ un travailleur sur dix ne montre aucun intérêt pour les opportunités de formation.