1. Home>
  2. SD Worx>
  3. Presse>

Une PME sur six prête pour une reprise progressive du travail

Les plus petites PME souhaitent également une responsabilisation financière de leurs travailleurs

PME

Pas moins de 71 % des employeurs de PME estiment qu'un suivi dans les trois mois augmente les chances de réintégration réussie des personnes en incapacité de longue durée. Pour 38 %, ce contact doit même intervenir au cours du premier mois. En revanche, 15 % ne pensent pas qu'un tel contact ait un impact. Les trois quarts des PME belges (77 %) se montrent favorables à une reprise progressive du travail : une sur six se sent déjà prête. Les grandes PME verront leurs coûts salariaux liés aux absences pour maladie augmenter dans un avenir proche[1]. Pourtant, de nombreuses PME estiment que le travailleur devrait, lui aussi, contribuer financièrement, notamment via une perte de salaire pour les absences de courte durée, tout comme pour les indépendants. C'est ce que révèle la dernière enquête auprès des PME menée par SD Worx en mars 2025 auprès de 661 employeurs de PME. 

[1] À partir du 1er janvier 2026, les moyennes et grandes entreprises (plus de 50 travailleurs) devront payer une contribution de solidarité de 30 % sur les prestations de maladie et d'invalidité des travailleurs absents pendant plus de 30 jours calendaires pour incapacité de travail, pendant les deuxième et troisième mois d'incapacité de travail.

Le gouvernement travaille actuellement sur un plan visant à soutenir les personnes en incapacité de longue durée dans leur retour à l’emploi. L'un des axes prioritaires est le rôle de la réintégration, avec une attention particulière pour un suivi précoce et une reprise progressive. Une enquête récente auprès des PME montre que cette vision est largement soutenue.

Les plans du gouvernement comprennent également des mesures ayant une incidence financière sur les employeurs et les travailleurs. Ainsi, à partir du 1er janvier 2026, les entreprises de taille moyenne et grande (plus de 50 travailleurs) devront s’acquitter d’une contribution de solidarité de 30 % sur l’allocation d’incapacité des travailleurs absents plus de 30 jours civils, durant le deuxième et le troisième mois d’absence. Cette contribution s’ajoute au salaire garanti classique en cas de maladie. Une participation financière du travailleur malade n’est toutefois pas prévue.
 

    La reprise du travail a (presque) toutes ses chances dans les PME

    • Les trois quarts des PME belges (77 %) sont positives quant à la reprise progressive du travail : 16 % des PME sont déjà prêtes et peuvent immédiatement répondre positivement à une demande de reprise progressive du travail. 61 % sont prêtes à trouver une solution appropriée avec le travailleur. 
    • 1 PME sur 6 (15 %) ne voit actuellement aucune possibilité de reprise progressive du travail. Cela semble être un défi plus important, en particulier dans les entreprises employant des ouvriers (27 %). 
    • 7 % sont encore indécises quant à leur réaction à une telle demande de la part d’un travailleur. 

      Les absences de plusieurs jours sont souvent difficiles

      Toutes les absences n'ont pas le même impact sur une PME. L'enquête montre que la difficulté à gérer une absence dépend fortement de sa durée. Les absences de courte à moyenne durée représentent une charge plus importante pour plus de PME que les absences de longue durée (de plus d'un an). 

          Les absences de plusieurs jours à une semaine sont de loin les plus difficiles à gérer dans les PME wallonnes : 37 déclarent rencontrer de réels problèmes de planification.
          Anneleen Verstraeten

          Anneleen Verstraeten

          Consultante juridique

          « Mais les absences de plus d'un mois sont également difficiles pour plus d'un quart (25 %) des PME. À Bruxelles, davantage de PME ont des difficultés à gérer les absences de moins d’un mois (37%), suivi par les absences de plus d’un mois (29%). La reprise progressive est bien accueillie par trois quarts des PME, même si toutes n’ont pas encore trouvé de solution concrète. Plus la PME est grande, plus elle est ouverte à cette approche, sans doute grâce à une plus grande variété de fonctions de soutien. La majorité souhaite également établir un contact avec le travailleur dans les trois mois, afin de maximiser les chances d’une réintégration positive et saine. »

            Plus la PME est petite, plus le suivi en cas de maladie est rapide

            Les PME sont favorables à un suivi rapide des travailleurs en incapacité de travail. Quatre PME sur dix (38 %) indiquent qu'elles souhaitent les contacter activement dans un délai d'un mois pour les aider à se réintégrer. Au total, trois quarts (75 %) pensent qu'un suivi devrait idéalement avoir lieu dans les trois mois afin de maximiser les chances d'un retour en douceur.

            Un petit groupe reste sceptique : 15 % des PME ne pensent pas qu'un contact précoce avec un travailleur malade fasse une différence notable. 

              Division parmi les PME concernant la contribution financière des travailleurs

              Les plans gouvernementaux prévoient une contribution financière supplémentaire en cas de maladie pour les grandes PME. Cependant, certaines PME sont également favorables à une responsabilité financière partagée. En Flandre, une large majorité (58 %) soutient cette idée, contre seulement 29 % à Bruxelles et 38 % en Wallonie.

              Parmi les PME favorables à une telle contribution, six sur dix estiment qu’elle devrait être la même que pour les indépendants : aucune indemnisation pour les périodes d’incapacité de moins de huit jours, mais une indemnisation dès le premier jour pour les absences de plus de sept jours. Quatre PME sur dix estiment que le travailleur devrait supporter lui-même une perte de salaire d’un à trois jours.

              « Les plans du gouvernement visant à activer un maximum les personnes malades (de longue durée) prévoient la responsabilité de toutes les parties concernées. Pour les employeurs, l'accent est mis sur un contact suffisant, des processus de réintégration et une reprise progressive du travail. Pour les grandes PME, il y a aussi des coûts salariaux supplémentaires. Mais les travailleurs doivent également prendre leurs responsabilités, réfléchir attentivement à ce qu'ils peuvent encore faire, se présenter aux moments de contact et, plus généralement, à collaborer à un retour au travail réaliste. D'autres acteurs comme les médecins, les mutualités ou les services d’accompagnement à l'emploi auront également un rôle à jouer », conclut Tulay Kasap, de SD Worx.

              Lire aussi : Incapacité de travail et réintégration des malades de longue durée à partir de 2025 : ce que nous savons déjà Nouvelles mesures sur l’incapacité de travail | SD Worx

                À propos de de l'étude trimestrielle sur les PME

                Dans les prévisions trimestrielles de l'emploi de SD Worx, un nombre représentatif de PME belges ont été interrogées pour la 60e fois sur leurs attentes en matière d'emploi. Du 11 au 24 mars 2025, 661 entreprises de 1 à 250 travailleurs y ont participé. Il s'agit d'une enquête en ligne auprès des PME belges sur la base d'un échantillon représentatif dans laquelle l'agence de recherche s'adresse DataD.be les répondants par e-mail. L'étude est répétée tous les trimestres. La pondération se fait en fonction de la région et de la taille de l'organisation en fonction de la population des PME. Les résultats sont représentatifs de l'ensemble des PME belges. Les pondérations pour la Flandre et Bruxelles ne sont jamais supérieures à 2,5. Pour l'ensemble de l'échantillon de 661 PME, la marge d'erreur est de 3,8 % (intervalle de confiance à 95 %). 

                  A propos de SD Worx

                  Pour SD Worx, le succès est avant tout une question de personnes. Des collaborateurs motivés ne construisent pas seulement une organisation prospère, ils contribuent également à la société. En collaboration avec ses clients, SD Worx met en place des solutions RH performantes qui profitent au travail, à la vie et à la société.  

                  En tant que principal partenaire européen de confiance pour les solutions RH destinées à toutes les organisations et à tous les travailleurs, SD Worx fournit des logiciels, des services et de l'expertise dans le domaine des salaires et de la rémunération, de la gestion du capital humain et de la gestion des ressources humaines. Solidement ancré dans toute l'Europe, SD Worx prend les devants depuis huit décennies en travaillant avec ses clients, grands et petits employeurs, pour stimuler l'engagement des employés afin de garantir le succès au cœur de leurs organisations. 

                  Quelque 95 000 petites et grandes organisations à travers l'Europe font confiance à SD Worx. Ses quelque 10 000 collaborateurs sont actifs dans 27 pays. SD Worx calcule les salaires d'environ 6 millions de travailleurs et figure parmi les cinq premiers au monde. En 2024, l’entreprise a réalisé un chiffre d'affaires de 1,180 milliard d'euros.

                  Plus d’informations sur www.sdworx.com / Suivez-nous sur LinkedIn

                  Contact presse

                  Eva de Schryver
                  Eva De SchryverPR Manager+32 (0)496 02 67 08