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‘SD Worx Employment Tracker' donne un aperçu des secteurs et des régions les plus touchés et les plus actifs

La Flandre-Orientale et Bruxelles résistent le mieux à la crise COVID-19 mais il n’y a pas encore un réel signe de reprise
UK firms choose upskilling over new hires as unemployment figures rise, SD Worx finds

Les provinces de Luxembourg et du Limbourg affichent le plus grand recul en matière d’emploi, avec le pourcentage de jours ouvrés le plus faible. La Flandre-Orientale et Bruxelles résistent le mieux – bien que l’on ne puisse pas encore parler d’une réelle relance.

Seules les entreprises de jardinage, de conserves de légumes et de surgelés enregistrent de meilleurs résultats en avril qu’en mars, tout comme, par exemple, les entreprises de garage après les vacances de Pâques. Les entreprises qui emploient des ouvriers restent les plus touchées, avec le taux de chômage temporaire le plus élevé et plus d’absentéisme pour cause de maladie d’une durée de plus d’un mois. En outre, le top 10 des secteurs les plus touchés compte de nombreuses PME. C’est ce qui ressort des données salariales les plus récentes du prestataire de services RH SD Worx ; le plus grand calculateur de salaires de Belgique lance un outil de veille mensuel de l’impact du coronavirus sur l’emploi. Vous pouvez télécharger le rapport complet ici.

Depuis le mois de mars, SD Worx suit l’évolution du pourcentage de « jours prestés » d’un mois à l’autre et développe son outil de veille de l’impact du coronavirus sur l’emploi pour refléter la relance en Belgique. Le plus grand calculateur de salaires de Belgique donne ainsi un aperçu des secteurs et des régions les plus touchés et les plus actifs.

 

Valérie t’Serstevens Sr. Legal Consultant chez SD Worx : « Si nous regardons l’ensemble du mois d’avril, nous constatons que l’emploi dans les provinces de Flandre-Orientale et de Bruxelles résiste le mieux, respectivement avec 65 % et 63 %. En Flandre, le Limbourg affiche le taux d’activité le plus faible (52 %) ; en Wallonie, c’est le Luxembourg qui présente le taux d’activité le plus bas (51 %) et le Brabant wallon qui a le taux le plus élevé (60 %).  Dans les secteurs et les entreprises qui comptent de nombreux employés, le télétravail est sans aucun doute un facteur positif important. Parmi les employés, le taux d’activité au mois d’avril chute d’environ un sixième (16 %) par rapport à l’année dernière. Pour les ouvriers, cette différence s’élève environ au double, à savoir 36 %. Là encore, la relance n’est pas encore d’actualité – à l’exception des entreprises alimentaires, où le moteur n’est pas tombé à l’arrêt. Au mois d’avril, il est trop tôt pour observer une relance, à l’exception des entreprises de garage, des services aux entreprises et de l’industrie des métaux non ferreux après les vacances de Pâques. Les entreprises de jardinage, de conserves de légumes et de surgelés enregistrent aussi de meilleurs résultats en avril qu’en mars. »

Les ouvriers sont les plus touchés

Depuis février, le taux d’activité moyen a fortement chuté sous l’influence de la crise du coronavirus, passant de 84 % à 60 %. Chez les employés, ce taux a dégringolé de 85 % en février à 66 % en avril. Chez les ouvriers, le recul est le plus marqué, de 81 % à 49 %.

En mars, le pourcentage de jours ouvrés par rapport à l’année précédente accusait une baisse de 20 % pour les ouvriers et de 6 % pour les employés. En avril, cette baisse respective atteignait 36 % et 16 %.

SD Worx lance un outil de veille mensuelle de l’emploi

Valérie t’Serstevens Sr. Legal Consultant chez SD Worx : « SD Worx, étant le plus grand secrétariat social de Belgique, peut parfaitement déterminer l’évolution de l’activité dans notre pays à l’aide d’un certain nombre de paramètres. Nous formons ainsi un aperçu des secteurs et des régions les plus touchés et les plus actifs, ou de la santé de notre emploi. »

Outil de veille de l’impact du coronavirus sur l’emploi de SD Worx

 

En avril, le nombre de jours prestés a reculé par rapport à mars, avec 60 % de jours prestés en avril  contre 75 % en mars. Cela représente une diminution de 23 % au cours de la même période l’année dernière (78 %). Le chômage temporaire en a été la cause principale, avec une hausse moyenne à 22 % en avril. Pour les ouvriers, ce chiffre est passé à pas moins de 15 %, avant de doubler encore en avril (33 %). Pour les employés, le taux de chômage a grimpé de 5,6 % à 16 %. En avril, le pourcentage d’absentéisme pour cause de maladie de courte durée ( moins d’un mois) a diminué ; l’absentéisme pour cause de maladie de moyenne durée (entre 1 mois et 1 an) est de 4,8 % chez les ouvriers. C’était aussi le cas chez les employés, ce pourcentage (2,6%) est plus élevé que l’année dernière.

Retard de vacances

Pendant la période du coronavirus, les vacances légales sont reportées. En avril, seuls 6,8 % des jours de congé ont été pris par rapport au nombre total de jours à travailler. Dans le cas des ouvriers, ce chiffre n'était que de 4,10 %. C'est environ 30 % de moins pour les employés et même 40 % de moins pour les ouvriers si l’on compare à 2019.

À propos de l’enquête

Le prestataire de services RH SD Worx développe un outil de veille de l’impact du coronavirus sur l’emploi pour donner un aperçu de l’impact du COVID-19 sur le marché de l’emploi en Belgique. Cet outil offre un aperçu du pourcentage de « jours ouvrés », de l’absentéisme, du chômage temporaire et de la prise de jours de vacances légales. Le plus grand calculateur de salaires de Belgique dresse ainsi un tableau pertinent des secteurs et des régions les plus touchés et les plus actifs. SD Worx se base sur les données salariales de près d’un million de travailleurs belges, dont un tiers d’ouvriers et deux tiers d’employés, actifs dans divers secteurs et entreprises de tailles différentes. Ces résultats révèlent une tendance claire chez les employeurs du secteur privé.