Pendant la pandémie de coronavirus, de nombreux travailleurs ont commencé à envisager leur travail sous un angle différent. L’équilibre vie professionnelle/vie privée a gagné en importance et bon nombre ont délibérément abandonné la course effrénée au quotidien.
Au cours de l’année écoulée, cette situation s’est traduite (surtout chez les jeunes adultes américains) par le quiet quitting : les travailleurs ne démissionnent pas mais délimitent strictement leurs tâches, sont injoignables en dehors des heures de travail, ne font plus d’heures supplémentaires et n’assument pas de responsabilités supplémentaires sans compensation.
Cette tendance en RH est elle aussi présente sur le marché du travail belge ?
Notre enquête conduite auprès de plus de 1000 travailleurs belges en mars 2022 a d’ores et déjà révélé que ce n’est pas le cas.
Ellen Neirynck, People Director explique : « Il n’y a pas d’élément indiquant l’émergence d’une démission silencieuse massive dans les entreprises belges. Seul 1 travailleur sur 10 déclare ne faire absolument rien de plus que ce qui lui est demandé au travail. »
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Fausse alerte, donc. Mais même si l’expression « démission silencieuse » revêt une connotation négative, elle ne signifie pas automatiquement que vos collaborateurs ne prennent plus leur travail autant au sérieux.
Une culture dans laquelle ils fixent (osent fixer) leurs limites et se concentrent sur l’essentiel n’est donc pas forcément une mauvaise nouvelle. Cela peut prévenir le stress et le burn-out. Quoi qu’il en soit, un dialogue ouvert, un travail faisable et une culture d’entreprise motivante sont des fers de lance essentiels du maintien de l’engagement de vos collaborateurs à un niveau élevé en 2023 également.