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Verplicht mobiliteitsbudget vanaf 2026: zo bereid je je voor

Budget mobilité obligatoire à partir du 1er janvier 2026 : comment préparer votre entreprise

La voiture de société n’est plus la norme en Belgique. Compte tenu du travail à domicile, d’une plus grande attention portée à la durabilité et du stress lié aux embouteillages, les travailleurs perçoivent la mobilité différemment. Depuis 2019, en tant qu’employeur, vous pouvez anticiper cette tendance grâce au budget mobilité fédéral. Il sera désormais obligatoire le 1er janvier 2026. Les règles définitives ne sont pas encore fixées, mais attendre n’est pas une option. Avec ces cinq conseils pratiques, vous pouvez vous préparer.

    Qu’est-ce que le budget mobilité ?

    Beaucoup de choses ont déjà été écrites à propos du budget mobilité, mais il faut tout de même faire un bref rappel. Depuis 2019, les travailleurs qui ont droit à une voiture de société peuvent l’échanger contre un budget. Ils peuvent le consacrer de manière flexible à un large éventail de solutions alternatives, subdivisées en trois piliers :

    1. Une voiture de société plus écologique
    2. Mobilité durable comme les transports en commun, un vélo (électrique), une voiture partagée ou le remboursement des frais de logement
    3. Paiement en espèces (après retenue de la cotisation du travailleur de 38,07 %)

      2,5 %

      des employeurs disposant de voitures de société proposaient également un budget mobilité en 2024 

      (source : Office national de sécurité sociale)

        Qu’est-ce qui changera pour votre politique mobilité en 2026 ?

        En tant qu’employeur, vous avez jusqu’à présent choisi vous-même si et quel package vous proposez à vos collaborateurs. À partir du 1er janvier 2026, le budget mobilité deviendra une obligation : chaque travailleur ayant droit à une voiture de société doit avoir la possibilité de passer au budget.

        La date est fixée, mais le gouvernement doit encore trancher sur d’importants points. Par exemple : l’obligation s’applique-t-elle immédiatement à toutes les voitures de société ou seulement à l’expiration du contrat de leasing ? Faut-il étendre l’offre dans le budget mobilité ou pas ? Y aura-t-il des exceptions pour les fonctions qui ont vraiment besoin d’une voiture ? Et le gouvernement poursuit-il ses projets d’ouverture du budget mobilité aux travailleurs sans voiture de société ?

          Cinq conseils pratiques

          Tant qu’il n’y a pas de clarté, de nombreuses entreprises adoptent une attitude attentiste. Mais le 1er janvier 2026 arrive plus vite que vous ne le pensez. Préparez-vous donc bien. Voici ce que vous pouvez déjà faire aujourd’hui :

          1. Calculez les coûts de votre flotte

          Le budget mobilité est basé sur le Total Cost of Ownership (TCO) de la voiture de société. Celui-ci comprend tous les frais : leasing, entretien, assurance, carburant, etc. Les autorités fixent aujourd’hui un plafond relatif de maximum 20 % du salaire brut et un plafond absolu de 16.875 euros (indexés). Il y a également une limite inférieure : 3.164 euros. Faites d’ores et déjà un calcul par voiture de société, afin de savoir avec quels budgets vous pourrez travailler ultérieurement.

            Exemple :

            Un travailleur conduit une voiture dont le TCO annuel s’élève à 9.200 € (leasing : 6.000 €, carburant : 2.000 €, entretien et assurance : 1.200 €). Le salaire brut est de 70.000 €.

            • 20 % du salaire brut = 14.000 €
            • Montant maximum selon le TCO = 9.200 €
            • Budget mobilité = 9.200 € par an

            Conseil : utilisez notre calculateur.

              1. Examinez votre politique de mobilité

                Définissez le rôle que la voiture de société jouera encore dans votre entreprise à partir de 2026. À cet égard, tenez compte des questions suivantes :

              • Souhaitez-vous encore proposer des voitures ? N’oubliez pas qu’elles devront être entièrement électriques à partir de 2026.
              • Quelles solutions alternatives durables conviennent le mieux à vos travailleurs ? Un jeune parent qui vit à la campagne a d’autres besoins de mobilité qu’un collègue en ville.
              • Quels collaborateurs sont éligibles à un budget mobilité, à quelles solutions alternatives peuvent-ils le consacrer et comment allez-vous définir ce budget ? 
              1. Choisissez les outils et les partenaires adéquats

                Gérer un budget mobilité peut être complexe. Vérifiez dès maintenant quelles plateformes et quels fournisseurs vous pouvez utiliser. Pensez aux plateformes de mobilité, aux partenaires de transport (De Lijn, SNCB, vélos partagés…) et aux outils logiciels qui permettent à votre équipe RH et aux travailleurs de suivre le budget 24/7. Demandez éventuellement des offres ou testez dès maintenant la convivialité des outils. 

              2. Réglez l’administration à temps

                Le budget mobilité requiert des accords (d’utilisation) clairs et une administration cohérente. Veillez à ce que vos contrats, politiques et processus soient prêts à temps. 

              3. Communiquez dès maintenant avec vos collaborateurs

                Informez d’ores et déjà vos collaborateurs de l’arrivée du budget mobilité et écoutez leurs souhaits et besoins. Plus vous les impliquez bien maintenant, mieux vous pouvez adapter l’offre à eux. 

                Commencez dès aujourd’hui

                Une bonne préparation évite le stress de dernière minute. Dès que les règles définitives seront connues, vous serez prêt à offrir immédiatement à vos travailleurs la mobilité flexible qu’ils recherchent.

                Nous suivons évidemment la législation de près pour vous et partagerons les mises à jour dès que nous aurons plus de clarté.

                  Nos experts se feront un plaisir de vous aider dans cette préparation. Faites-nous signe pour en discuter ensemble.

                    Contactez-nous
                    VeerleMichiels

                    Veerle Michiels

                    Juridisch Adviseur

                    Veerle Michiels ging in 1997 bij SD Worx aan de slag als adviseur voor contacten tussen werkgevers en de Rijksdienst voor Sociale Zekerheid. Sinds 2004 werkt ze bij het Juridisch Kenniscentrum. Hier verdiepte ze zich in eerste instantie in thema’s rond sociale zekerheid in de ruime zin.