Nous subissons des ralentissements massifs sur le chemin du travail. Plus de la moitié des navetteurs automobiles (53 %) se retrouvent plusieurs heures par semaine dans les embouteillages. Toutefois, plus de deux tiers d’entre eux (66 %) - particulièrement ceux qui ont de longs trajets à faire ne voient pas d’alternatives à la voiture. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par iVOX pour SD Worx et Vacature.com auprès de 2 000 travailleurs.
Les records d’embouteillage se succèdent et les bouchons belges comptent parmi les pires au monde. En outre, le problème des embouteillages touche environ la moitié des navetteurs. Plus d’un quart (26 %) des travailleurs qui se rendent au travail en voiture se retrouvent quotidiennement coincés dans des files. De plus, 27 % déclarent rencontrer ce problème plusieurs fois par semaine. Le taux est encore plus élevé pour les collaborateurs qui se déplacent avec une voiture de société : 36 % se retrouvent tous les jours coincés dans la circulation, dont 32 % plusieurs heures par semaine. Cela n’a rien d’étonnant, puisqu’ils utilisent plus souvent la voiture pour aller travailler.
Impact négatif sur l’activité
Le temps passé dans les embouteillages et les longs trajets sont d’importantes sources de frustrations et les travailleurs ne s’attendent pas à voir les choses changer à court terme. Selon plus de 8 répondants sur 10 (87,7 %), les routes seront encore plus encombrées et les files ne feront que s’allonger à l’avenir. Environ 6 navetteurs sur 10 (63 %) déclarent même que la difficulté du trajet domicile-travail les incite de plus en plus à envisager un changement d’emploi.
Des alternatives insuffisantes
Malgré ces inconvénients majeurs, la voiture reste reine. 64,1 % des répondants l’utilisent invariablement pour se rendre au travail. Les moyens de transports alternatifs tels que le train (11 ,1 %), le vélo (9,8 %) et le bus (4 %) affichent un résultat nettement inférieur.
Souvent, les travailleurs qui utilisent la voiture pour aller travailler n’ont pas d’alternative. 2 sur 3 (66 %) affirment qu’ils ne pourraient pas se rendre au travail sans leur voiture. C’est particulièrement le cas des personnes qui doivent parcourir plus de 26 kilomètres pour se rendre au travail. Ils ne voient aucune autre possibilité.