L’abc des collaborateurs heureux : qu’est-ce que le bonheur au travail et quels facteurs y contribuent ?

Tout le monde a besoin d’autonomie, dans une mesure plus ou moins grande : un certain sentiment de contrôle sur sa vie au travail et le contenu de la fonction. Concrètement, cela signifie que les collaborateurs ont la liberté de travailler à leur manière et selon leurs valeurs personnelles aux objectifs spécifiques associés à leur fonction. Et, dans le même temps, qu’ils sont suffisamment stimulés, mais point trop, dans leur parcours professionnel.

Comment organiser cette liberté et la rendre opérationnelle ? Beaucoup dépend du secteur et de l’emploi. Mais disposer d’un cadre pour le travail flexible est de toute façon un bon point de départ. Il s’appuie généralement sur quatre piliers : flexibilité du temps de travail, du lieu de travail, du contenu du travail et des relations de travail.

Offrir aux collaborateurs la liberté de faire comme bon leur semble – dans des limites claires – est crucial pour leur bonheur au travail, c’est une certitude. Mais être seul, c’est être seul… Une autre exigence du bonheur au travail est donc le sentiment de fraternité. Pas seulement avec les collègues directs, les membres de l’équipe et les dirigeants, mais aussi avec l’organisation du travail et les valeurs de l’entreprise.

Peu de choses influencent autant notre humeur que le sentiment d’avoir effectivement fait la différence et d’en tirer l’appréciation de nos pairs. Savoir combien ils contribuent aux objectifs généraux de l’entreprise (ou même à l’image de la société dans son ensemble) est contagieux et stimulant pour les collaborateurs.

Mais un service en vaut un autre. Reconnaître les efforts des collaborateurs peut prendre des formes très diverses. De la politique salariale motivante à la gestion durable des talents, en passant par le mentoring inspirant qui permet de faire ressortir le meilleur d’un travailleur.

De surcroît, la reconnaissance au travail apporte souvent des avantages mutuels. Supposons que vos collaborateurs aient structurellement la possibilité de continuer à évoluer et à apprendre. Il s’agit d’une part d’un signal que leur travail et la poursuite de leur développement comptent effectivement. Car pourquoi sinon investiriez-vous en eux ? D’autre part, vous créez ainsi un cadre pour le renouvellement au sein de vos équipes, la mobilité interne et une employabilité supérieure. Du gagnant-gagnant, donc.