La question de savoir si engager un employé à temps plein est envisageable se vérifie à peu près par un calcul assez simple : le salaire net que vous souhaitez verser x 2= le coût salarial global du membre de votre personnel.
Bien qu'il s'agisse d'une moyenne : le montant des impôts que vous et votre travailleur payez exactement sur ce salaire dépend également de votre secteur. Chaque entreprise appartient à une « commission paritaire » spécifique. Cela définit également vos conditions salariales et de travail. Et, bien sûr, vous pouvez aussi opter pour un régime à temps partiel – tout dépend de la quantité de travail que vous avez à accomplir.
Grâce au tax shift, cette première embauche est encore plus intéressante. Auparavant, les employeurs versaient un peu plus de 32 % du salaire brut sous forme de cotisations sociales (les fameuses cotisations patronales ONSS), aujourd'hui, les cotisations patronales de base sur le premier membre de votre personnel disparaissent : une réduction de 25 %. Une condition : vous devez recruter avant 2020. Pourtant, il vaut mieux tenir compte d'un coût salarial initialement supérieur : le risque existe que vous versiez d'abord ces cotisations sociales avant qu'elles ne vous soient remboursées ultérieurement par le gouvernement.
Outre le salaire, vous devez également régler les questions suivantes :
- Le statut : un ouvrier ou un employé ? Malgré le statut unique, il y a bel et bien des différences.
- Le contrat : à durée déterminée ou indéterminée ? Tout dépend de la durée de votre manque d'effectifs. Mais attention, la résiliation prématurée est très difficile dans les contrats à durée déterminée !