L’absentéisme pour cause de maladie est-il encore normal dans mon entreprise ? Est-il aligné sur les autres organisations de la même taille dans mon secteur ? Dans le nouveau rapport sur l’absentéisme de SD Worx, vous trouverez un certain nombre de chiffres qui peuvent vous apporter une réponse.
Comment votre entreprise aborde-t-elle l’absentéisme pour cause de maladie ?
En tant qu’employeur ou manager RH, vous êtes confronté au quotidien à des situations difficiles. Un ouvrier ou un employé tombe malade. Ou pire encore, plusieurs travailleurs sont absents en même temps. Vous devez chercher un remplacement d’urgence. Et ce, alors que vous réorganisez également le travail en interne afin de compenser les absences de longue durée pour cause de maladie. Il s'agit donc de réagir rapidement pour garantir la continuité. Dans la guerre pour le talent actuelle, attirer de nouveaux collaborateurs n’est en outre pas une sinécure. C’est dire si la tâche est stimulante !
L’absentéisme pour cause de maladie atteint un niveau record en 2021
Au cours des 10 dernières années, l’absentéisme pour cause de maladie a augmenté de manière presque constante en Belgique. En 2021, 6,13 % en moyenne des jours prestés ont été perdus en raison d’une absence de courte durée (moins d’un mois) ou de moyenne durée (entre 1 mois et 1 an). Avec toutes les conséquences que cela implique : la productivité diminue, le coût salarial augmente, le travail ne se déroule pas toujours bien. Et le pire, c’est que les collaborateurs qui font tourner l’entreprise se découragent.
L’aspect financier ? Selon les estimations, l’absentéisme pour cause de maladie coûte chaque année 1.100 euros par travailleur à temps plein en Belgique. Ce chiffre est calculé sur le nombre total de travailleurs dans l’entreprise, pas par personne absente. Pour une organisation de 100 travailleurs, cela représente donc un coût de 110.000 euros. Sans parler des coûts indirects importants, comme la perte de productivité, le remplacement, etc.
Vous l'aurez compris... l’absentéisme pour cause de maladie est une priorité. Vous n’avez évidemment pas tous les paramètres en main. Mais chaque entreprise peut quand même inverser la tendance.
Accent sur le bien-être et la résilience
Pour les managers RH, le bien-être des collaborateurs est une priorité absolue pour les années à venir. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par SD Worx dans 14 pays européens, dont la Belgique. Le raisonnement est simple : les collaborateurs qui sont bien dans leur peau et qui se sentent valorisés dans leur travail s'impliquent davantage. Les collaborateurs engagés sont moins souvent absents. La conséquence ? L’absentéisme pour cause de maladie dans votre entreprise diminue. Mais comment s'y prendre concrètement ? Grâce à ces cinq étapes concrètes, SD Worx vous met sur la bonne voie.
- Étape 1 : collectez les données sur l’absentéisme
L’absentéisme pour cause de maladie dans votre entreprise est-il aligné sur les autres organisations ? En tenant compte de la taille et du secteur bien sûr. Mesurer c'est savoir. Cela vous donne déjà une idée de la gravité de la problématique. Creusez ensuite plus profondément. Y a-t-il plus d’absentéisme de courte ou de longue durée ? Reconnaissez-vous des schémas globalement, par département ou individuellement ? Combien coûte l’absentéisme pour cause de maladie dans votre entreprise ? Si vous voulez acquérir les bonnes visions, il est important de dresser la carte de l’absentéisme.
- Étape 2 : de simplement satisfait à réellement engagé
L’engagement est bien plus qu’une question de rémunération correcte. La clé d’une plus grande implication de vos collaborateurs ? Tout commence par un travail de qualité, enrichissant et riche en défis sur le plan du contenu. Quels aspects peuvent être améliorés et comment donner encore plus de sens au travail ? Vos collaborateurs le savent mieux que quiconque. Soyez à l'écoute des besoins concrets sur le terrain. Apportez votre soutien si nécessaire. Donnez de l’autonomie et responsabilisez. Vos collaborateurs seront ainsi plus conscients de leur contribution à l’équipe et à l’ensemble de l’organisation. Reconnaissez et exprimez votre appréciation. Il faut parfois fêter les bonnes prestations, n’est-ce pas ? Quiconque se sent reconnu par son équipe ou son dirigeant attache plus de valeur à son travail et en tire plus de satisfaction. Créez suffisamment de possibilités de croissance pour vos collaborateurs. Une formation, un recyclage professionnel ou une nouvelle spécialisation... autant d'éléments qui stimulent le développement personnel. Et qui lient votre personnel à votre organisation.
Grâce à ces conseils, vous pouvez transformer un travailleur « simplement satisfait » en un travailleur « vraiment engagé » qui en fait un peu plus pour son entreprise. Pour votre entreprise.
- Étape 3 : investissez dans votre culture et votre vision d’entreprise
Développez une vision d’entreprise qui inspire, à laquelle vos collaborateurs peuvent s'identifier. Une vision dont ils sont fiers. Une communication claire est importante à cet égard. Les valeurs et normes qui correspondent à celles de personnel donnent également des ailes à votre entreprise. Une culture d’entreprise ouverte et transparente inspire confiance. Vos collaborateurs se sentent impliqués et liés les uns aux autres et à l’entreprise. Vous montez ainsi d’un cran sur l’échelle de l’engagement !
- Étape 4 : abordez les choses sous un angle personnel
Les entretiens informels sont très précieux. Vos collaborateurs peuvent alors parler librement de la faisabilité de leur travail, de leurs ambitions, de leurs aptitudes, de leurs passions...
Parler, ça marche... un conseil en or. Même en cas d’absentéisme pour cause de maladie. Votre collaborateur est absent depuis un certain temps ou de manière répétée ? Cela peut être l'indication d'un problème sous-jacent, comme le stress, le burn-out ou une charge de travail trop élevée. Restez à l’affût, car le risque d'absence n'est jamais très loin, même chez les collaborateurs les plus impliqués. Le contact personnel, avec un dirigeant ou des collègues, abaisse en outre le seuil de retour. Car à partir de trois semaines de maladie, ce seuil augmente fortement. Si votre travailleur reprend le travail après une longue période de maladie, enquérez-vous donc de ses inquiétudes pendant un entretien de réintégration. Adaptez éventuellement temporairement l’ensemble de tâches. Bref, optez toujours pour un dialogue ouvert.
- Étape 5 : la politique relative à l’absentéisme s’inscrit dans le cadre d’une politique des RH plus large
Une politique relative à l’absentéisme claire offre des avantages à l’employeur comme au travailleur. En fin de compte, cela s’inscrit parfaitement dans une politique des RH plus large. Toutes deux visent en effet le même objectif : le bien-être de vos collaborateurs. Une politique des RH motivante et réfléchie est à la base du succès de votre entreprise.
Vous avez coché toutes les étapes ci-dessus ?
Dans ce cas, vous êtes sur la bonne voie pour réduire l’absentéisme pour cause de maladie dans votre entreprise. Maintenir la résilience et la motivation de vos travailleurs est une tâche quotidienne. Mais une chose est sûre : miser sur l’engagement, c'est rentable !
Vous souhaitez discuter de votre politique relative à l’absentéisme ou être accompagné par un expert ? Faites-le-nous savoir et nous vous contacterons dans les plus brefs délais.