Quel est l’état de santé de votre entreprise ? L’un des meilleurs indicateurs est l’absentéisme. En tant que chef d’entreprise ou responsable RH, vous savez que les absences pour cause de maladie constituent un véritable casse-tête pour votre entreprise et vous coûtent de l’argent.
Nous avons récemment publié notre nouveau rapport sur l’absentéisme 2023, dont vous découvrirez quelques-uns des principaux constats dans ce blog. Nous vous y expliquons également comment lutter contre l’absentéisme par le biais d’une action préventive et réactive. Ensemble, nous parviendrons à améliorer (davantage) la santé de votre entreprise.
L’absentéisme coûte de plus en plus cher ...
Le coût des congés de maladie de courte durée (<30 jours) est en recrudescence. Ce coût est estimé à 1.527,63 euros par salarié à temps plein, hors cotisations patronales. Il s’agit d’un montant calculé par travailleur, et non par absent. Si votre entreprise compte 100 salariés, il vous en coûte donc plus de 150.000 euros. Sans compter les coûts indirects. En résumé, l’absentéisme pèse lourd dans le budget de votre entreprise.
L’absentéisme atteint des niveaux record
Malgré une diminution de l’absentéisme de courte durée pour la première fois en dix ans, la tendance générale des absences pour maladie reste à la hausse. Si l’on additionne toutes les absences pour maladie – de courte, moyenne et longue durée – on arrive à une perte moyenne de 10 % des jours de travail en 2023.
En cause : l’augmentation de la charge de travail, une période instable, l’insatisfaction au travail, la réduction du télétravail...
Inverser la tendance : SD Worx est prête
L’absentéisme est non seulement coûteux, mais c’est aussi un signal d’alarme pour votre entreprise. D’après nos recherches, il existe en effet un lien modéré à fort entre l’absentéisme et la rotation du personnel. La solution réside dans une politique d’absentéisme bien pensée, qui fonctionne à deux niveaux : proactif et réactif.
Comment élaborer une telle politique ?
Selon notre expert François Lombard, vous devriez parier sur les cinq boosters de politique suivants :
1. Frais de personnel
Vous devez avant tout disposer d’une vue d’ensemble claire de votre principal poste de dépenses : quel est le montant total de vos frais de personnel, y compris les coûts liés à l’absentéisme ? Pour les maîtriser ou les garder sous contrôle, commencez par les répertorier.
2. Points de repère détaillés
Dans notre rapport sur l’absentéisme, vous trouverez plus de détails sur les différences entre les groupes d’âge, les provinces, les ouvriers et les employés, les secteurs, les tailles d’entreprise... Vous êtes avide de savoir si les chiffres d’absentéisme de votre entreprise sont bons ou mauvais ? Comparez-les avec ceux d’entreprises de taille et de secteur d’activité similaires.
3. Nouveau personnel
Pénurie temporaire de personnel, maladies de longue durée, augmentation inattendue des ventes de vos produits ou services... Pour faire face à tous ces coups durs ou saisir ces aubaines, un seul mot d’ordre : il faut réagir vite et attirer de nouveaux talents.
4. Planification flexible
Le point précédent nous amène sans transition à la flexibilité. Tout est question de donnant-donnant : vous, employeur, offrez de la flexibilité à vos collaborateurs pour en profiter à votre tour. La solution : une planification claire du personnel.
5. Bien-être
Pour être un employeur attrayant, vous devez miser non seulement sur la flexibilité, mais aussi sur le bien-être au travail. Vos collaborateurs se sentent-ils bien dans leur peau ? Dans quelle mesure sont-ils impliqués ? L’absentéisme augmente avec la taille de l’entreprise. Plus elle est grande, plus la distance entre le travailleur et l’employeur est élevée. La réintégration doit également figurer dans votre politique en matière d’absentéisme. Si votre collaborateur est malade pendant plus d’un mois, veillez à maintenir le lien et à examiner comment lui permettre de reprendre le travail progressivement. Vous ferez ainsi preuve d’un véritable engagement, un gage de maintien de la relation.