Les chiffres
D’après les chiffres d’absentéisme de SD Worx pour 200 000 travailleurs dans 3 000 organisations de ces trois secteurs en 2024, la logistique perd le plus de jours à cause des absences de courte durée (4,54 %). Cela s’ajoute à la perte de jours due aux absences de durée moyenne et longue. En termes relatifs, l’absentéisme de plus d’un an a le plus augmenté, soit de 10 % (jusqu’à 3,24 %), suivi par l’absentéisme de durée moyenne avec une hausse de 6 % (jusqu’à 4,01 %). La perte de jours en 2024 atteint presque 12 % (11,79 %) dans la logistique. Dans l’agroalimentaire, 11 % des jours sont perdus pour cause de maladie. Là, l’absentéisme de durée moyenne a le plus augmenté l’an dernier (relativement +6 % à 3,34 %). Le secteur alimentaire enregistre la plus forte perte de jours due à l’absentéisme de longue durée (4,24 %).
Dans la logistique, moins d’un travailleur sur quatre (24 %) n’a pas été absent un seul jour pour maladie en 2024. Plus de sept travailleurs sur dix (72 %) dans la logistique ont été absents au moins un jour de courte durée. Chez les ouvriers de la logistique, cela représente en moyenne 22 jours d’absence par an (courte + moyenne durée). Les jeunes (-30 ans) sont les plus souvent absents pour de courtes durées. Dans l’agroalimentaire, près d’un sur trois (29 %) n’a pas été absent ; c’est similaire dans l’industrie (30 %). Près de 66 % ont été absents au moins un jour de courte durée dans l’agroalimentaire et l’industrie. Les ouvriers de ces secteurs enregistrent en moyenne 17 jours d’absence pour maladie par an.
Dans l’industrie, l’absentéisme de courte durée représente 3,19 % de la perte de jours. L’absentéisme de durée moyenne entraîne une perte de 2,83 % de jours ouvrés. L’absentéisme de longue durée en 2024 s’élève à 3,50 %, soit la plus forte augmentation relative (+6 %).
Source : SD Worx