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La confiance envers le package salarial est stable : les Belges en tête en Europe

Mais près d'un quart soupçonne l’existence d’un écart salarial

Salary

La confiance dans leur propre package salarial reste stable chez les travailleurs belges. En effet, près de la moitié des Belges (47 %) estiment que leur rémunération est équitable par rapport à celle de leurs collègues. Seul un Belge actif sur cinq (21 %) n'en est pas convaincu. Quatre employeurs belges sur dix déclarent déjà investir dans la transparence salariale. D’ailleurs, près d'un travailleur belge sur trois remarque les efforts de communication en matière de transparence salariale. Il s'agit d'une amélioration, même si une large marge de progression subsiste, notamment via un « audit d'équité salariale ». La confiance des Belges dans le caractère conforme de leur salaire au marché reste également stable, avec 43 % qui le pensent. Tels sont les résultats d'une enquête internationale menée par le prestataire européen de services RH SD Worx auprès de 5 625 responsables RH et 16 000 travailleurs de seize pays européens. En Belgique, 1 000 Belges ont été interrogés.

    45 % (2023) à 47 % (2024) à 47 % (2025)

    des collaborateurs belges considèrent que leur package salarial est équitable par rapport à des collègues exerçant des fonctions similaires.

     41 % (2023)  à 44 % (2024) à 43 % (2025)

    des collaborateurs belges estiments que leur package salarial est conforme au marché dans leur secteur d’activité.

     Source : Enquête auprès des travailleurs de SD Worx 2023, 2024 et 2025

      Les Belges restent dans le peloton de tête en matière de confiance

      La Belgique obtient de bons résultats lorsque les travailleurs comparent leur package salarial en interne : 47 % jugent que leur salaire est équitable par rapport à celui de leurs collègues. Un tiers (32 %) se montre neutre à ce sujet. Dans onze autres pays, la confiance est plus faible. Seuls le Royaume-Uni, l'Irlande et l'Allemagne font mieux. La Belgique et les Pays-Bas se partagent la quatrième place, suivis de la Pologne (46 %). Un Belge sur cinq (21 %) considère que sa rémunération est injuste par rapport à celle de ses collègues. 

          Une confiance stable dans l’équité des salaires par rapport au marché

          En 2025, 43,2 % des Belges estiment que leur package salarial est conforme au marché. L'année dernière, ils étaient 43,6 % (arrondi à 44 %) à déclarer percevoir un salaire aligné sur les pratiques du secteur. Dans la plupart des autres pays, cette perception est plus faible. Là encore, la Belgique reste dans le peloton de tête, aux côtés du Royaume-Uni, de l’Irlande, de l’Allemagne et des Pays-Bas. Un quart (24 %) des Belges juge que son salaire n’est pas conforme au marché en 2025. 

              29 % des collaborateurs belges constatent des efforts en matière de transparence

              Du côté de la communication sur la transparence salariale, SD Worx note une amélioration. Près d'un travailleur sur trois (29 %) déclare que son organisation communique aujourd’hui de manière claire sur le sujet de la rémunération : politique salariale, packages, écarts de salaire ou augmentations. C’est une progression par rapport à 2024, où un quart (25 %) seulement constatait ces efforts de communication. 

              La directive européenne y est probablement pour quelque chose. Quatre employeurs belges sur dix (43 %) affirment investir activement dans la transparence salariale. Un quart (24 %) reconnaît qu'il existe toujours un écart salarial entre les hommes et les femmes. Du côté des travailleurs, 23 % soupçonnent un écart de rémunération. C’est le chiffre le plus bas de l’étude européenne.

                D’après l’étude menée par SD Worx, un employeur et un travailleur belge sur quatre observent encore un écart de rémunération au sein de leur organisation. Dans les grandes entreprises, la confiance est plus forte dans une rémunération équitable et dans la volonté de combler cet écart. Pour progresser rapidement, une analyse approfondie de la politique salariale (un ‘pay equity audit’, ou PEA) est essentiel. Cet audit examine quatre piliers : la structure de l'emploi, la structure salariale, les opportunités de carrière et de promotion, ainsi que les conditions d'emploi. Cette analyse est à la fois qualitative et quantitative. Il faut compter plusieurs mois/semaines pour la mener à bien. Selon le client, ce délai peut différer. Une fois finalisée, le client reçoit un rapport clair avec des points d'amélioration afin que l'organisation soit prête pour la législation sur la transparence.
                Virginie Verschooris

                Virginie Verschooris

                Content Manager Reward & Data

                SD Worx

                Audit d'équité salariale

                exemple de l'écart salarial non ajusté et ajusté :

                  Les employeurs belges jugent l'écart de leur rémunération de manière plus positive que leurs collègues européens. Cela s’aligne aux chiffres de Statbel  mais cela ne signifie certainement pas que l'écart de rémunération est du passé dans toutes les organisations », précise Virginie Verschooris, de chez SD Worx.

                    Pay-equity-audit

                      Cadre législatif et échéances

                      La directive européenne impose une rémunération équitable et neutre en termes de genre pour un travail égal. Les entreprises devront fournir aux travailleurs et aux candidats davantage de visibilité sur leur politique salariale : échelle salariale de la fonction, compa-ratio et, sur demande, le salaire moyen des collègues exerçant la même fonction.

                      Les États membres doivent transposer la directive en droit national, ce qui peut donc varier d'un pays à l'autre. La fréquence du reporting dépendra de la taille de l’entreprise. Les organisations de plus de 250 travailleurs devront publier un rapport chaque année, à partir de 2027 au plus tard. Les employeurs de 150 à 249 travailleurs le feront tous les trois ans, également à partir de 2027. La même fréquence s'applique aux entreprises de 100 à 149 travailleurs, mais seulement à partir de 2031 au plus tard. Enfin, les organisations de moins d'une centaine de travailleurs auront plus de temps pour se préparer, bien que les États membres peuvent imposer des règles plus strictes. Par exemple, ils peuvent augmenter la fréquence des rapports pour maximiser la transparence de la rémunération. 

                      Le reporting sera interne et externe. Le reporting externe devra inclure au minimum sept critères, tels que l'écart salarial (non corrigé) et l’écar corrigé, qui doit être inférieur à 5 %. En interne les travailleurs auront droit de connaître leur propre échelle salariale, leur position dans celle-ci et le salaire moyen de leurs collègues exerçant un travail équivalent, ventilé par sexe. Les employeurs devront également préciser les critères utilisés pour l'évolution des salaires et des carrières, qui devront être objectifs et neutres en termes de genre.

                      Lire aussi : 

                      Journée internationale des droits des femmes : les femmes et les hommes perçoivent différemment l'écart salarial | SD Worx

                        À propos de l'étude internationale sur les travailleurs

                        L'analyse du dernier « HR & Payroll Pulse » fournit aux organisations des informations précieuses pour orienter leur stratégie RH et paie et la rendre à l'épreuve du temps. L'enquête a été menée en février 2025 dans 16 pays européens : Belgique, Allemagne, Finlande, France, Irlande, Italie, Croatie, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Roumanie, Serbie, Slovénie, Espagne, Suède et Royaume-Uni par le SD Worx Research Institute. Au total, 5 625 employeurs et 16 000 employés ont été interrogés. Les résultats donnent une image représentative du marché du travail dans chaque pays. 

                          A propos de SD Worx

                          Pour SD Worx, le succès est avant tout une question de personnes. Des collaborateurs motivés ne construisent pas seulement une organisation prospère, ils contribuent également à la société. En collaboration avec ses clients, SD Worx met en place des solutions RH performantes qui profitent au travail, à la vie et à la société.  

                          En tant que principal partenaire européen de confiance pour les solutions RH destinées à toutes les organisations et à tous les travailleurs, SD Worx fournit des logiciels, des services et de l'expertise dans le domaine des salaires et de la rémunération, de la gestion du capital humain et de la gestion des ressources humaines. Solidement ancré dans toute l'Europe, SD Worx prend les devants depuis huit décennies en travaillant avec ses clients, grands et petits employeurs, pour stimuler l'engagement des employés afin de garantir le succès au cœur de leurs organisations. 

                          Quelque 95 000 petites et grandes organisations à travers l'Europe font confiance à SD Worx. Ses quelque 10 000 collaborateurs sont actifs dans 27 pays. SD Worx calcule les salaires d'environ 6 millions de travailleurs et figure parmi les cinq premiers au monde. En 2024, l’entreprise a réalisé un chiffre d'affaires de 1,180 milliard d'euros.

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                          Eva de Schryver
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