Non. Dans un premier temps, seul le salaire brut est indexé. Cela a bien sûr des conséquences sur le calcul du pécule de vacances ou de la prime de fin d’année, la rémunération des heures supplémentaires, l’assurance de groupe, etc., qui sont liés au montant du salaire brut. Dans certains secteurs, certaines majorations pour le travail en équipe ou de nuit suivent elles aussi le mécanisme d’indexation.
Mais la rémunération ne se limite pas au salaire brut. De nombreux avantages extra-légaux ne sont pas concernés par l’indexation. C’est le cas par exemple du salaire variable – à condition qu’il ne soit pas lié au salaire brut –, du bonus salarial CCT 90, des chèque-repas et écochèques, des indemnités de frais, des droits d’auteur, des solutions de mobilité comme la voiture ou le vélo de société. Bien qu’elles soient appréciées des collaborateurs, ces formes alternatives de rémunération ne sont pas encore largement répandues.
Il est donc grand temps d’examiner de près votre politique salariale si vous voulez atténuer l’impact de l’indexation des salaires. Il est tout à fait possible de maîtriser vos coûts salariaux de manière cohérente sans pour autant renoncer à proposer une rémunération conforme au marché. Car en ces temps de pénurie sur le marché du travail, une politique salariale durable et dynamique contribue à votre image d’employeur et favorise l’implication de vos collaborateurs. Discutez-en avec nos consultants. Ils se feront un plaisir de vous conseiller ou d’élaborer une solution concrète adaptée à votre organisation.