L'analyse des données partout, sauf dans les RH ?
L’utilisation des données dans notre sphère privée devient de plus en plus normale : objets connectés qui suivent et analysent vos performances sportives, offres commerciales qui tiennent compte de vos préférences et de votre comportement d’achat, signaux d’avertissement dans votre voiture pour vous guider dans le trafic en toute sécurité, etc.
Cela fait déjà plus de dix ans que nous parlons aussi de RH axées sur les données et de la force de ces dernières pour une politique RH durable. Dans la pratique, nous voyons certes quelques percées, mais ces pratiques sont loin d'être généralisées. Selon une étude de SD Worx (Future of Work and People 2021), une entreprise sur cinq a des projets people analytics en cours en Europe, 13 % prévoient des projets à court ou à plus long terme.
L'aspect People Analytics occupe ainsi la 17e place dans la liste des priorités des 19 domaines RH interrogés. Il y a des histoires à succès, comme les algorithmes basés sur les concepts de Natural Language Processing et Machine Learning qui aident au recrutement et au matching de candidats. Mais pourquoi l'analyse des données semble-t-elle moins intégrée dans le contexte professionnel que dans la sphère privée ?