1. Home>
  2. SD Worx>
  3. Presse>

Tenir compte de l'âge dans la politique du personnel à l'occasion de la Journée de la Diversité

Un quart des PME utilisent activement le plan d'emploi pour les 45 ans et plus pour une politique du personnel respectueuse de l'âge
PR_Diversity_1200x800

À l'occasion de la Journée internationale de la Diversité (21 mai), SD Worx examine ce que les entreprises peuvent faire pour favoriser la diversité des générations sur le lieu de travail, notamment via une politique du personnel tenant compte de l'âge et un plan pour l'emploi pour les 45 ans et plus. Une PME sur trois n’a encore rien mis en place, bien qu'elle y soit légalement obligée. Un quart des PME belges utilisent activement ce plan pour l’emploi pour une politique du personnel tenant compte de l'âge. Les trois principales priorités des PME belges en matière de politique du personnel sensible à l'âge sont : les actions liées au bien-être au travail, la rémunération et les heures de travail. L'importance de la formation, des vacances et du mentorat est également mise en avant. Tels sont les résultats de la dernière enquête PME de SD Worx, menée en mars 2024 auprès de 870 chefs d'entreprise de PME.

    Plan pour l'emploi des 45 ans et plus, une étape obligatoire ?

    Chaque année, les entreprises de plus de 20 travailleurs doivent présenter, avant le 31 mars, un plan pour l'emploi pour les 45 ans et plus afin de conserver ou d'augmenter le nombre de salariés dans cette tranche d’âge. Cette mesure est conforme à l'objectif de la Belgique, dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie Europe 2020, d'atteindre un taux d'emploi de 50 % pour les travailleurs âgés de 55 à 65 ans d'ici à 2020.

    L'enquête de SD Worx montre que la plupart des employeurs de PME y travaillent ou ont déjà pris des mesures. Six PME sur dix (62 %) y travaillent ou sont prêtes depuis mars 2024 (à hauteur de 19 % et 43 % respectivement). Une PME sur trois souhaite attendre (33 %). 4 % déclarent que ce n'est pas nécessaire pour l'entreprise, même si elle compte 20 travailleurs. Dans les entreprises comptant entre 20 et 50 travailleurs où il n'y a pas de représentation syndicale, il suffit d'informer les salariés du plan.

    Dorien Vanderputten, conseiller PME chez SD Worx, à propos de l'obligation légale : « Chaque PME de plus de 20 travailleurs doit élaborer un plan d'emploi pour les 45 ans et plus conformément à la réglementation. L'étude de SD Worx montre qu'une PME de plus de 20 travailleurs sur trois attend toujours de le faire. Pour certaines, il s'agit d'uné étape administrative obligatoire. » L'expert conseille : « Nous recommandons d'ouvrir les options du plan à tous les âges, sous la forme d'un menu d'options parmi lesquelles tous les employés peuvent choisir. La personnalisation s'inscrit parfaitement dans une politique de diversité, qui a tout intérêt à ne pas se limiter à l'âge. C'est une excellente occasion de rester à l'écoute et de proposer des mesures qui conviennent à un grand nombre de salariés. Les partenaires sociaux peuvent apporter leur contribution. Pour les mesures de bien-être, l'employeur demande l'avis préalable du Comité pour la prévention et la protection au travail. Là aussi, les représentants des travailleurs ont leur mot à dire. »

      Un quart des PME utilisent activement un plan pour tenir compte de l’âge dans leur politique du personnel

      Mesure dans laquelle les entreprises utilisent le plan d'emploi pour les 45 ans et plus comme levier d'une politique du personnel plus large, tenant compte des générations ou de l'âge :

        Il peut s'agir d'actions en faveur de la santé du travailleur, de la prévention et de l'élimination des obstacles physiques et psychosociaux au maintien au travail ou de possibilités d'aménagement du temps et des conditions de travail par exemple.

          Le bien-être au travail, la rémunération et le temps de travail dans le trio de tête des PME

          Lorsque nous demandons aux PME quelles sont leurs priorités en matière de gestion du personnel respectueuse de l'âge, nous retrouvons invariablement le même trio de tête, les actions en faveur de la santé et du bien-être arrivant en tête.

          « Chaque organisation est différente, mais une bonne politique est un mélange de plusieurs domaines d'action », explique Dorien Vanderputten, conseiller PME chez SD Worx. « Il y a beaucoup d'actions possibles. Quelques exemples en faveur de la santé sont : des mesures ergonomiques, telles que la possibilité de demander des bureaux debout, ou des examens médicaux. Il s'agit également de la flexibilité des horaires de travail, par le biais de l'horaire flottant, par exemple. Il est également possible d'individualiser la rémunération par le biais d'un plan cafétéria, avec davantage de choix individuels, comme un vélo ou des vacances supplémentaires. Il peut aussi s'agir d'une plus grande flexibilité grâce au télétravail. Les organisations continuent d'évoluer et d'envisager des mesures visant à promouvoir les liens entre les employés de toutes les générations sur le lieu de travail. L'accent est également mis sur le partage des connaissances par les employés plus expérimentés, souvent âgés d'une cinquantaine d'années (génération X). Ils peuvent ainsi jouer un rôle plus actif dans l'encadrement des nouveaux arrivants dans l'organisation. De cette manière, ils obtiennent également une plus grande reconnaissance pour toute leur expérience. »

            À propos de l'étude

            Pour la 56e fois, les prévisions trimestrielles sur l'emploi de SD Worx ont interrogé un nombre représentatif de PME en Belgique sur leurs attentes en matière d'emploi. 870 entreprises de 1 à 250 employés ont participé entre le 5 mars et le 20 mars 2024. Il s'agit d'une enquête en ligne auprès des PME en Belgique, utilisant un échantillon représentatif dans lequel le bureau de recherche DataD.be s'adresse aux répondants par e-mail. L'enquête sera répétée tous les trimestres. La pondération se fait par région et par taille d'organisation en fonction de la population des PME. Les résultats sont représentatifs de l'ensemble des PME en Belgique. Les pondérations pour la Flandre et Bruxelles ne dépassent jamais deux. Pour l'échantillon complet de 870 PME, la marge d'erreur est de 3,32% (intervalle de confiance de 95%).