Diplômé et envie de travailler à l'étranger ?
Ce qu’il faut savoir pour travailler dans un autre pays, en Europe ou en dehors, en tant que travailleur ou indépendant (SD Worx-Xerius)
20 juni 2025

Félicitations ! Vous venez d'obtenir votre diplôme et souhaitez acquérir une première expérience professionnelle à l'étranger ? Avant de faire vos valises, SD Worx liste les points d’attention à ne pas négliger. Par exemple, le salaire minimum et la législation sur le temps de travail diffèrent d'un pays à l'autre et vous ne constituez pas de droits aux congés ou à la pension en Belgique. Vous devrez payer des impôts et des cotisations sociales dans le pays d’accueil et vous devrez également veiller à être assuré en cas de maladie ou d'accident. En dehors de l'Europe, un permis de travail délivré par un employeur local est souvent requis, sauf si vous avez moins de 30 ans et que vous commencez à travailler dans le cadre d’un « working holiday visa ». Il est également possible de travailler pour un employeur belge depuis l’étranger. Enfin, si vous si vous partez travailler à l’étranger en tant qu'indépendant belge, certaines démarches administratives devront être effectuées en amont.
Chaque année, des milliers de jeunes obtiennent leur diplôme universitaire. 88 % des jeunes Belges âgés de 20 à 24 ans ont (au moins) un diplôme de l'enseignement secondaire supérieur. 51 % des Belges âgés de 25 à 34 ans sont titulaires d'un diplôme de l'enseignement supérieur, ce qui est supérieur à la moyenne européenne (44 %).[1]
[1] Niveau d'éducation | Statbel et les statistiques | Service public fédéral Emploi - Travail et dialogue social
Règles relatives aux salaires minimums et aux jours fériés
En travaillant à l'étranger, vous êtes soumis à la législation locale. Cela signifie notamment :
- Les salaires, horaires et conditions de travail peuvent être très différents de ceux en vigueur en Belgique.
- Les règles locales sur l'accumulation des jours de vacances s'appliquent. En Belgique, vous accumulez des jours de vacances en fonction de vos performances de l'année précédente. Les personnes qui travaillent à l'étranger peuvent donc se retrouver temporairement sans congés payés lorsqu'elles reviennent en Belgique. Deux solutions sont envisageables : les vacances jeunes (pour les moins de 25 ans ayant retravaillé au moins un mois en Belgique) [1] ou des vacances européennes, qui permettent d’obtenir une avance sur votre pécule de vacances de l'année suivante.
[1] Si vous remplissez les conditions de vacances jeunes source : RVA : Avez-vous droit aux vacances jeunes ?
Dans l'UE : impôts, sécurité sociale et assurances
Vous rêvez de vacances en Espagne ou au Portugal, mais aimeriez y rester un peu plus longtemps pour y travailler ? Ou vous aimeriez perfectionner votre espagnol en travaillant dans l’Horeca, par exemple ?
Points d’attention :
- Vous devrez de toute façon payer des impôts et des cotisations sociales dans le pays où vous travaillez.
- Étant socialement assuré à l'étranger, vous êtes couvert par l'assurance maladie locale. L'organisation de cette affiliation est un processus administratif qui peut souvent prendre beaucoup de temps. N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre caisse d'assurance maladie belge pour voir si elle peut vous aider. Sinon, vous pouvez souscrire une assurance privée.
En dehors de l'UE : points d'attention
« Jusqu'à 30 ans, avec un ‘working holiday visa’, vous pouvez découvrir une grande partie du monde tout en travaillant ; Australie, Nouvelle-Zélande, Canada, etc. L’objectif est de découvrir le pays tout en travaillant pour financer votre séjour. Vous pouvez alors travailler dans n'importe quel secteur ; le poste ne doit pas nécessairement être en lien avec votre diplôme. Assurez-vous de commencer cette procédure à temps ! », explique Valérie t’Serstevens, Teamleader Consulting chez SD Worx. « Chaque pays peut imposer ses propres conditions pour cela. Par exemple, le Canada ne délivre qu'un nombre limité de working holiday visa par an, et vous ne pouvez souvent en faire la demande qu'à un moment précis de l'année. »
Les démarches sont plus difficiles dans d'autres pays, où un permis de travail est souvent requis. Celui-ci est souvent accordé uniquement si vous avez trouvé, à l’avance, un employeur local prêt à vous sponsoriser, ce qui n'est pas évident. Une alternative peut être le « visa digital nomad » qui permet de travailler à distance pour un employeur belge depuis des pays comme le Costa Rica.
Veuillez noter que l'assurance maladie belge ne couvre généralement pas un séjour en dehors de l'Europe. Une assurance supplémentaire est donc souvent nécessaire. Vous pourriez également cotiser à un système de pension local, sans en retirer de droits plus tard. C'est le cas si vous restez en Europe.
Partir à l'étranger en tant qu'indépendant
Si vous avez déjà un numéro d'entreprise en Belgique, par exemple comme indépendant en personne physique, alors vous pouvez vous détacher dans un autre pays européen, à condition de demander un formulaire A1 auprès de l’INASTI. Cela vous permettra de prouver lors d’un éventuel contrôle que vous êtes en règle et que vous payez vos cotisations sociales en Belgique. De plus en plus d’indépendants optent pour une vie de « digital nomad ». Mais que se passe-t-il si vous résiliez votre logement en Belgique et partez voyager sans adresse fixe ? Stéphanie Gowenko, Responsable Wallonie chez Xerius, explique :
Ainsi, si vous souhaitez continuer à travailler à l'étranger en tant qu'indépendant, mieux vaut transférer à l'avance votre domicile à une adresse en Belgique, par exemple chez vos parents (sous réserve de leur accord) et éventuellement y enregistrer votre siège. Une alternative peut être une combinaison d'une adresse de référence (chez des proches) et d'une adresse de bureau dans un espace de coworking. « Nous constatons que la législation est souvent en retard par rapport à la réalité du travail flexible et transfrontalier, mais avec la bonne construction d'adresse, votre entreprise individuelle reste active et en règles », conclut Stéphanie Gowenko de chez Xerius.
A propos de SD Worx
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En tant que principal partenaire européen de confiance pour les solutions RH destinées à toutes les organisations et à tous les travailleurs, SD Worx fournit des logiciels, des services et de l'expertise dans le domaine des salaires et de la rémunération, de la gestion du capital humain et de la gestion des ressources humaines. Solidement ancré dans toute l'Europe, SD Worx prend les devants depuis huit décennies en travaillant avec ses clients, grands et petits employeurs, pour stimuler l'engagement des employés afin de garantir le succès au cœur de leurs organisations.
Quelque 95 000 petites et grandes organisations à travers l'Europe font confiance à SD Worx. Ses quelque 10 000 collaborateurs sont actifs dans 27 pays. SD Worx calcule les salaires d'environ 6 millions de travailleurs et figure parmi les cinq premiers au monde. En 2024, l’entreprise a réalisé un chiffre d'affaires de 1,180 milliard d'euros.
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