La moitié des travailleurs se rendent au travail avec leur véhicule privé et moins d’un quart d’entre eux ont une voiture de société
Trois quarts des voitures de société des PME sont des voitures de fonction, nécessaires au poste
7 september 2021
Moins d’un quart (23 %) des travailleurs disposent d’une voiture de société pour se rendre au travail et plus de la moitié des travailleurs viennent avec leur propre véhicule. C’est ce qui ressort de l’analyse de SD Worx auprès de 21.000 clients en 2020. La situation dépend toutefois fortement du secteur dans lequel vous travaillez. Les secteurs « industrie » et « commerce de gros et de détail » sont en tête. Ils se trouvent dans le top quatre en ce qui concerne le remboursement de la voiture personnelle et pour les voitures de société. Soixante pour cent des voitures de société se retrouvent dans les PME, dans les organisations comptant jusqu’à 250 travailleurs. Dans une enquête récente, les PME indiquent que, dans les trois quarts des cas, il s’agit d’une voiture de fonction nécessaire au travail, comme pour une visite de client. Un quart d’entre elles déclarent ne pas vouloir de voitures de société. 28 % indiquent que les voitures de société seront plus chères et 12 % signalent qu’elles proposeront des voitures plus petites. Seules 10,7 % déclarent ne plus proposer de voitures pour les nouveaux contrats. À peine une minorité souhaite opter pour davantage de vélos d’entreprise et de transports publics.
Quels employeurs offrent une voiture de société ?
Nous retrouvons la plupart des voitures de société dans nos PME : près de soixante pour cent (58,89 %) des voitures de société sont utilisées par des entreprises occupant jusqu’à 250 travailleurs. Dans les organisations de 100 à 249 travailleurs, vous avez le plus de chances de disposer d’une voiture de société (à savoir 31,48 %), suivies par les organisations de 250 à 499 travailleurs (à savoir 29,25 %). Environ un travailleur sur trois possède une voiture, bien que ce chiffre ne descende jamais en dessous de 20 % dans les petites entreprises.
L’analyse de SD Worx va plus loin : en pourcentage, en 2020, nous retrouvons la plupart des voitures de société dans quatre secteurs, représentant ensemble près de 70 % des voitures de société :
- Commerce de gros et de détail (19,40 %)
- Activités professionnelles, scientifiques et techniques (18,15 %)
- Industrie (16,86 %)
- Information et communication (14,80 %)
En tant que travailleur, vous avez le plus de chances d’avoir une voiture de société dans le cadre de votre fonction dans le secteur « Information et communication » : six travailleurs sur dix y ont une voiture, suivis par le secteur « Activités professionnelles, scientifiques et techniques », où un travailleur sur deux dispose d’une voiture de société. Mais d’autres secteurs prévoient également une voiture de société, comme les « services financiers et assurances » (39 % y ont une voiture), le secteur des services d’utilité publique (37 %), suivi du secteur de la construction (29 %).
Vassilios Skarlidis, Sales Manager PME chez SD Worx : « Les employeurs de ces secteurs choisissent d'inclure une voiture de société dans le paquet de rémunération total, étant donné qu’elle est nécessaire à l’exercice de la fonction (comme les visites de clients), mais qu’elle reste également un avantage financier attrayant tant pour l’employeur que pour le travailleur. De manière générale, moins d’un travailleur sur quatre dispose d’une voiture de société. Ce taux est plus élevé chez les employés (30 %), étant donné que ces fonctions ont plus souvent besoin d’une voiture dans le cadre de leur emploi. Les ouvriers bénéficient quant à eux plus souvent d’un remboursement pour les trajets domicile-lieu de travail effectués avec leur propre voiture : sept ouvriers sur dix bénéficient de cet avantage. L’enquête menée auprès de dirigeants de PME nous apprend que la part des voitures de société ne va que légèrement diminuer, étant donné que la plupart d’entre elles sont des voitures de fonction et qu’aucune alternative ne sera proposée rapidement par l’employeur. Il en va autrement pour les voitures de société qui ne sont pas nécessaires à la fonction et qui s'inscrivent pleinement dans la flexibilisation de la rémunération ou du budget mobilité. Par exemple, un travailleur peut choisir de renoncer à sa voiture de fonction en échange d’un vélo électrique. Un employeur sur dix (10,7 %) déclare d’ailleurs qu'il va supprimer, à l’avenir, la voiture de société pour les nouveaux contrats. »
Plus d’un travailleur sur deux (51 %) se rend au travail avec sa propre voiture
Le remboursement des frais d'utilisation de la voiture privée pour le trajet domicile-travail concerne un salarié sur deux. En pourcentage, nous observons les chiffres les plus importants dans les quatre secteurs suivants, représentant ensemble près de 80 % de tous les remboursements (78,27 %) :
- Industrie (28,12 %)
- Soins de santé et assistance sociale (25,21 %)
- Commerce de gros et de détail (15,64 %)
- Transport et stockage (9,30 %)
Ces remboursements sont plutôt rares dans le secteur « Information et communication ».
« En moyenne, un travailleur sur deux reçoit une contribution de l’employeur pour venir travailler avec sa propre voiture, même si cela dépend à nouveau fortement du secteur. D’un point de vue relatif, on constate que l'intervention dans les déplacements domicile-travail en voiture particulière est plus prononcée dans les secteurs de l'industrie, des soins de santé, du commerce de gros et de détail, et du transport et du stockage. Dans le secteur de l’industrie, sept travailleurs sur dix reçoivent ce remboursement ; dans le secteur de l’information et de la communication, il s'agit de moins d’un travailleur sur dix. En moyenne, cela revient à 470 € net par an. »
Zoom sur les PME : trois quarts des voitures de société des PME sont des voitures de fonction
Il ressort de la récente enquête menée auprès des entrepreneurs PME qu’en moyenne, 76 % de toutes les voitures de société sont des voitures de fonction, ce qui est très élevé.
Bien entendu, le nombre de voitures de société dépend du nombre de collaborateurs, mais même les petites PME mettent également des voitures de société à la disposition de leur personnel.
Effet limité de l’écologisation sur le nombre de voitures de société
Dans une enquête récente, les PME indiquent que, dans les trois quarts des cas (76 %), il s’agit d’une voiture de fonction nécessaire à la fonction, comme une visite de client. Un quart d’entre elles déclarent ne pas vouloir de voitures de société. 28 % indiquent que les voitures de société seront plus chères et 12 % signalent qu’elles proposeront des voitures plus petites. Seules 10,7 % disent ne plus proposer de voitures pour les nouveaux contrats. Moins de 4 % déclarent vouloir supprimer la voiture de société d’ici 2025. Seule une minorité souhaite opter pour davantage de vélos d’entreprise et de transports publics.
À propos de l’enquête salariale
SD Worx a analysé la présence de voitures de société en 2020 pour tous les contrats fixes et dans les fonctions avec un salaire annuel recalculé de > 19.000 EUR ; il s’agit au total d’un échantillon de 620.000 travailleurs dans 21.000 entreprises, avec environ trois quarts d’employés (72 %) et un quart d’ouvriers (28 %). L’analyse statistique formule des informations au niveau du groupe et est conforme à la législation applicable, comme le Règlement général de protection des données. Les données salariales effectives de SD Worx, le plus grand calculateur de paie de Belgique, en sont la source. Les résultats sont particulièrement fiables en raison de la taille de l’échantillon et de la source de données : ils sont basés sur des données réelles de l’administration des salaires. Les valeurs sont des proportions non pondérées, mais l’étude est représentative sur le plan des paramètres de base tels que le sexe, l’âge, la région et la taille de l’entreprise.
À propos de l’enquête auprès des employeurs PME
Pour ses prévisions d’emploi trimestrielles, SD Worx a interrogé pour la 45e fois un nombre représentatif de PME belges sur leurs attentes en matière d’emploi. 615 entreprises de 1 à 250 travailleurs y ont participé entre le 1er et le 15 juin. Il s’agit d’une enquête en ligne menée auprès des PME en Belgique sur la base d’un échantillon représentatif et par laquelle le bureau d’études CityD-WES s’adresse aux personnes interrogées par e-mail. L’étude est répétée tous les trimestres. La pondération se fait selon la région et la taille de l’organisation en fonction de la population des PME. Les résultats sont représentatifs de toutes les PME en Belgique. La pondération est généralement largement inférieure à 2, sauf pour les PME wallonnes (2,7). Pour l’ensemble de l’échantillon, la marge d’erreur est de 3,9 % (intervalle de confiance de 95 %).