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Notre emploi international a augmenté en 2020

Hausse de 25 % du nombre de travailleurs actifs au niveau international chez les employeurs belges ; malgré le coronavirus

Les employeurs belges ont continué à occuper un grand nombre de travailleurs dans une fonction internationale en 2020. Sur base des données au sein de SD Worx Belgique, nous constatons même une augmentation de ce nombre de travailleurs. Au total, il s’agit d’une croissance d’un quart de travailleurs actifs au niveau international. Malgré la crise sanitaire mondiale, les entreprises belges sont restées actives à l’échelle internationale pour approcher des marchés étrangers. Pour ce faire, les entreprises belges ont fait appel à des travailleurs belges, mais elles occupent également des travailleurs d’une autre nationalité pour travailler en tout ou en partie dans un autre pays.

Hanane El Aakel, Manager International Employment de SD Worx Belgique, constate la tendance suivante : « Même dans une année où la crise du coronavirus nous a sévèrement touchés, nous constatons une augmentation de l’emploi international chez les employeurs belges : davantage de travailleurs belges sont actifs au niveau international (+16 %) et plus de travailleurs de nationalité étrangère (+34 %) travaillent pour nos entreprises belges. Dans le top cinq des travailleurs de nationalité étrangère, nous constatons, outre les travailleurs français, Néerlandais, Italiens et Indiens, que de nombreux travailleurs japonais sont également occupés dans nos entreprises belges. Beaucoup d’emplois internationaux ont eu lieu en 2020 par le biais du télétravail. De ce fait, de nombreux travailleurs étrangers et belges ont pu continuer à travailler dans leur pays d’origine dans le cadre de leur emploi international pour des entreprises belges. Les autorités belges ainsi que celles de nos pays voisins ont consenti de nombreux efforts pour ne pas modifier l’imposabilité et l’assujettissement à la sécurité sociale, par le biais d’accords temporaires qui ont été réglés rapidement et qui sont encore prolongés provisoirement. Une grande partie des activités internationales existantes ont ainsi pu continuer à se dérouler sans encombre, même si la mobilité internationale s’est temporairement arrêtée au début de la pandémie. » Le spécialiste de SD Worx poursuit : « Au début du confinement, nous avons assisté à des phénomènes de paralysie ou à un arrêt avant le démarrage de nouveaux dossiers internationaux. Nous avons vu disparaître cette stagnation. Nous remarquons surtout de nombreuses demandes de nouveaux emplois internationaux de la part de PME belges. Nos chiffres pour 2020 indiquent une augmentation du nombre d’employeurs occupant un emploi international (27 %) dans lesquels les PME occupent une place prépondérante. Outre le secteur de l'intérim, l’emploi international est un bon baromètre de l’économie et ces chiffres nous font prudemment savoir que nous sortons de la crise du coronavirus ! »

34 % de travailleurs étrangers en plus actifs au niveau international pour les employeurs belges

En 2020, la plupart des travailleurs de nationalité étrangère dans notre pays (55 %) étaient occupés en tant « qu’expatriés » et soumis au statut fiscal spécial de cadre étranger. Mais d’autres situations telles que le détachement et l’emploi effectif simultané dans plusieurs pays sont également possibles. Les deux formes d’emploi international augmentent d’année en année.

    Grafiek

    Les Japonais pour la première fois dans le TOP 5 des nationalités étrangères

    Les travailleurs étrangers qui travaillent pour des employeurs belges proviennent principalement de France et des Pays-Bas ; ensemble, ils représentent près d’un tiers (29,21 %) de l’emploi de travailleurs étrangers effectué pour le compte d’entreprises belges. Les travailleurs de nationalité française restent numéro un, suivis par les travailleurs de nationalité néerlandaise.

    Top 5 des nationalités étrangères en 2020 par le biais d’un détachement ou d’un statut d’expatrié (part en matière d’emploi international auprès d’employeurs belges, sans les Belges)

      TOP5
      Source : SD Worx

      La part des Japonais au niveau de l’emploi international présente la croissance la plus remarquable : ils font pour la première fois partie du top trois des nationalités étrangères de nos clients belges.
      En 2020, la part des Britanniques continue de baisser : ils disparaissent pour la première fois du top cinq, même si leur nombre augmente encore (de 16 %). Outre les Japonais, les Portugais connaissent la plus forte hausse en 2020. Les Américains poursuivent leur ascension, mais manquent de peu le Top 10. Les travailleurs Italiens, Polonais et Allemands connaissent également une augmentation plus importante que les Néerlandais.

      La part des Européens diminue à 69 % (en 2018, elle dépassait encore les trois quarts, 76 %) ; un cinquième ou 19 % proviennent d’Asie en 2020. Vous trouverez ci-dessous le top 10 des nationalités étrangères actives en Belgique. Au total, ce top 10 représente les trois quarts (76 %) de l’emploi de travailleurs étrangers en Belgique en 2020.

      TOP 10 des nationalités étrangères – emploi international en 2020

        top10
        Source : SD Worx

        16 % de Belges en plus qui travaillent à l’international

        Si un travailleur belge est temporairement envoyé dans un autre État membre européen, cela se fait généralement sous la forme d’un « détachement ». Des travailleurs peuvent aussi travailler dans deux ou plusieurs pays « simultanément » (par exemple, deux jours par semaine en France et trois jours en Belgique), ce qui crée un fractionnement de salaire ou de taxation. Hanane El Aakel : « Tout cela entraîne une certaine complexité : l’administration des salaires doit généralement être adaptée, étant donné qu’un emploi international a souvent des conséquences sur le plan fiscal, du droit du travail et du droit de sécurité sociale. En outre, il n’est pas rare qu’il y ait des formalités spécifiques à accomplir à l’étranger lorsque des employeurs commencent un emploi sans disposer d’une entité juridique à l’étranger. Le non-respect de ces formalités d’emploi locales peut entraîner des amendes élevées. Les ambitions internationales s’accompagnent de nouveaux défis. »