Lors de l'analyse de l’« équité interne », la première étape consiste toujours à déterminer la relation interne entre les différentes fonctions au sein de l'organisation en termes de responsabilité et de compétences requises. Cela se fait par le biais de la pondération et classification des fonctions ou en utilisant une matrice des rôles. Idéalement, cette relation devrait se refléter équitablement dans la rémunération.
Toutefois, un Belge sur cinq (22 %) n'est pas (encore) convaincu de l'équité interne au sein de l'entreprise. Virginie Verschooris, spécialiste de la rémunération chez SD Worx : « Il est positif que près de la moitié des travailleurs belges soient convaincus par l’équité interne. Les entreprises fournissant des efforts supplémentaires pourront en convaincre davantage. Celles qui continuent à travailler sur une politique salariale transparente et flexible avec des échelles salariales et des possibilités d’évolution seront prêtes pour les nouvelles obligations en matière de transparence salariale d’ici 2026. Offrir une perspective aux travailleurs est motivant et a un effet positif sur la politique de recrutement et de rétention. »
Une directive européenne exige cette transparence pour toutes les entreprises afin d'éliminer l'écart de rémunération entre les hommes et les femmes : la Belgique doit également transposer cette directive par une législation nationale d'ici 2026. Tant pour les travailleurs actuels que pour les candidats à l'emploi, la question de quel salaire est lié à quel poste doit être claire. L'idée de base est la suivante : même travail = même salaire