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Un Belge sur six trouve un emploi par l'intermédiaire de sa famille ou de ses connaissances

La plupart des recrutements et processus d’intégration se sont quand même déroulés en face à face l’année dernière

Le plus souvent, c'est via un membre de la famille ou un ami que nous trouvons un emploi. C’est ce qui ressort d’une enquête du spécialiste RH et payroll SD Worx. Plus de 16 % des travailleurs en Belgique ont été recrutés chez leur employeur actuel par le biais de connaissances personnelles. Un pourcentage égal se présente du côté des nouvelles recrues qui sont passées par un site d’offre d’emplois. Il est frappant de constater que des canaux comme LinkedIn (3%), Facebook (1%) et Twitter (3%) figurent tout en bas de la liste. Les entreprises ont donc tout intérêt à miser sur l’image de marque d'employeur pour trouver le talent dont elles ont besoin, surtout maintenant que l’économie reprend peu à peu.

    Grafiek

    Source : SD Worx 2021

    Bientôt, de nombreux jeunes termineront leurs études. Il y a de grandes chances qu’ils trouvent un emploi par le biais de leurs connaissances personnelles : près d’un travailleur interrogé sur cinq (16%) a trouvé un emploi par le biais de sa famille, de ses amis, de ses connaissances, de ses voisins ou équitablement (16%) grâce aux sites d’offre d’emploi. Vient ensuite en troisième position (11%) la page emploi du site web de l’employeur. Un dixième des personnes recrutées (10%) ont été abordées personnellement par l’employeur. 7 % sont passées par un bureau de recrutement et de sélection, 9% par une agence d’intérim ou un service d'aide à l'emploi des pouvoirs publics.
    « En Belgique les sites d'offres d’emploi (16%) et les connaissances personnelles (16%) sont les canaux les plus utilisés Si l’on compare à d’autres pays, il est frappant de constater qu’en Allemagne, près d’un travailleur sur quatre (24 %) a trouvé son travail par le biais de contacts personnels. En France (20 %), les sites d'offres d’emploi sont les canaux les plus utilisés. Quant aux Britanniques, c’est sur le site de leur employeur qu’ils parviennent le plus souvent à trouver leur emploi : dans 17 % des cas », explique Cathy Geerts, Chief HR Officer chez SD Worx.

    Les médias sociaux ont une marge de progression importante

    Curieusement, les médias sociaux et les e-mails sont les moyens les moins efficaces de trouver un emploi. Seuls 4 % des Belges déclarent avoir été en contact avec l’employeur actuel via LinkedIn, 4 % citent Facebook. Seuls 3 % affirment également avoir été approchés directement en ligne ou par e-mail. Cependant, ce résultat pourrait en partie s'expliquer par le fait que, parmi les personnes interrogées, certains employés possèdent une ancienneté de plus de 20 dans leur emploi actuel. A cette époque, les médias sociaux n’en étaient qu’à leur début.

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      Source : SD Worx 2021

      « Les employés font une déclaration sur la façon dont ils se sont retrouvés chez leur employeur actuel : les faibles chiffres concernant les médias sociaux doivent également être considérés dans ce contexte. Avec les jeunes et les employés ayant peu d'ancienneté, on constate que ces pourcentages sont plus élevés (jusqu'à 10%). La guerre des talents fait toujours rage et les entreprises ont tout intérêt à investir dans ces canaux pour trouver les bons profils. Investir dans l’image de marque d'employeur aide les entreprises à attirer des candidats potentiels. Communiquez sur votre culture d’entreprise et vos valeurs, votre rôle dans la société en tant qu’employeur, les avantages que vous pouvez offrir à vos travailleurs, comme la flexibilité, les possibilités de promotion, et plus encore », déclare Cathy Geerts.

      8 travailleurs belges sur 10 satisfaits du processus de recrutement

      Les travailleurs attribuent un bon score au processus de recrutement : 80 % l’ont ressenti comme positif à très positif, 16 % sont plutôt neutres à ce sujet et seuls 4 % ont eu un sentiment négatif.

      La Belgique est donc une très bonne élève même si ce sont les Pays-Bas qui obtiennent le meilleur score, avec 89 % des répondants qui évoquent une expérience positive à très positive. Ce sont les travailleurs français qui sont les moins satisfaits du processus de sélection et de la communication avant et après un entretien. Cela peut être lié au fait que l’année dernière, un quart des tests de sélection et près d’un cinquième des entretiens d’embauche ont été réalisés par voie numérique. La pandémie y joue évidemment un grand rôle.

      « Dans de nombreuses entreprises, les entretiens et les tests d’embauche sont devenus une routine et ce n’est pas toujours une tendance positive », explique Cathy Geerts. « Il est toujours intéressant d’évaluer régulièrement ces parties du processus de recrutement et de les mettre à jour. Plus vos candidats apprécient votre processus de candidature, plus il est facile pour votre entreprise d'attirer un candidat potentiel. Les candidats sont exactement comme des clients : s’ils ont une mauvaise expérience, ils n’hésiteront pas à en parler dans leur cercle de connaissances - voire en dehors. De plus, lors d’une candidature, l’accent ne peut pas uniquement être mis sur l’expérience professionnelle ou les aptitudes d’une personne. Il est préférable d’investir suffisamment de temps pour vérifier si la motivation, les valeurs et la personnalité d’une personne correspondent à votre organisation. »

      Seul 1 travailleur belge sur 20 a vécu une mauvaise expérience en matière de processus d’intégration
      Après le recrutement, l'étape suivante est le processus d’intégration. Près de 8 travailleurs belges sur 10 ont perçu le processus d’intégration chez leur nouvel employeur comme positif à très positif. 15 % avaient un sentiment plutôt neutre à cet égard, alors qu’environ un travailleur sur 20 s'est senti mal accompagné par le nouvel employeur.

      En dépit de la pandémie, dans 3 cas sur 4, l’accueil des nouveaux travailleurs s’est encore déroulé en présentiel l’année dernière. La poursuite de l’accueil et de l’intégration s’est également déroulée en face à face dans 2 cas sur 3. Pour un peu plus de la moitié des travailleurs (58 %), un collègue a assuré l'accompagnement. Dans 4 cas sur 10, l’employeur ou le superviseur a également partiellement assumé cette tâche. 16 % se sont vu attribuer un mentor ou un buddy, tandis que 12% ont dû se débrouiller seuls et n’ont pas bénéficié d’un accompagnement pendant les premières semaines de travail.

      La Belgique se situe encore parmi les bons élèves. Aux Pays-Bas, 2 travailleurs sur 3 bénéficient du soutien d’un collègue. Dans la moitié des cas, les employeurs ou superviseurs britanniques se chargent eux-mêmes d'une partie des processus d’intégration. En France (17 %) et au Royaume-Uni (15 %), les nouveaux travailleurs doivent le plus souvent se débrouiller seuls au cours de leurs premières semaines.

      « Toutes les entreprises ne consacrent pas suffisamment de temps et d’énergie aux processus d’intégration de leurs nouveaux travailleurs », explique Cathy Geerts. « Pourtant, il s’agit d’un aspect important pour que les nouvelles recrues se sentent le plus rapidement possible à l'aise au sein de l’équipe et puissent s'intégrer facilement. C'est à la fois avantageux pour les collaborateurs et pour l’entreprise. Une bonne intégration commence de préférence avant que le candidat ne fasse son premier jour de travail. »

      À propos de l’enquête

      Afin d’avoir une meilleure idée de l’ensemble du workers journey et du vécu du travailleur au niveau européen, le spécialiste RH et payroll SD Worx a mandaté une enquête. Celle-ci portait sur les travailleurs réguliers, les indépendants, les collaborateurs détachés et les travailleurs temporaires. L'enquête s'est intéressée à l’ensemble du processus de recrutement du point de vue du travailleur auprès de 5.000 employeurs issus de cinq pays. Cela va de l’attraction de nouveaux travailleurs à l’engagement proprement dit, en passant par l’onboarding, l’exécution du travail, le développement et l’avancement, la rémunération et l’offboarding. L’enquête date d’avril 2021 et a eu lieu dans les pays suivants : l’Allemagne, la Belgique, la France, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. L’étude a rassemblé des entreprises de toutes tailles, dans différents secteurs.

      • SD Worx (2021) : "A Worker’s Journey". Cartographier le cycle de travail complet et l'expérience des travailleurs réguliers, indépendants et temporaires. Recherche menée par SD Worx, collecte des données par IPSOS dans 5 pays européens : Belgique, Allemagne, France, Pays-Bas et Royaume-Uni. Pour la Belgique, 1000 belges actifs ont été interrogés, de sorte que nous pouvons faire des déclarations représentatives de la population active belge en ce qui concerne le sexe, l'âge, le niveau d'éducation, la taille de l'organisation, la région, la proportion d'indépendants/employés et de temps partiel/temps plein (avec un écart-type d'environ 1,6% et un niveau de confiance de 95%).
      • SD Worx, spécialiste RH et payroll, mène des recherches sur la satisfaction des employés depuis 2002. En 2009, le contenu de l'étude a été adapté en mettant l'accent sur l'engagement des employés. À partir de 2021, l'étude s'est concentrée sur le cycle de travail des employés et a reçu le titre de "A Worker’s Journey ", qui retrace l'ensemble de l'expérience professionnelle depuis le premier contact avec l'organisation jusqu'au commencement de l’emploi. L'étude a été menée auprès d'un groupe cible plus large ; outre les employés réguliers, des travailleurs indépendants, détachés et temporaires ont également participé.
      • La période d’enquête a été fixée à avril 2021.
      • Assurance qualité de la collecte des données : IPSOS a été utilisé pour la collecte des données. IPSOS est la plus grande agence d'études de marché en Belgique, avec une grande expérience. Leurs panels résidentiels en ligne ont été utilisés pour la collecte des données. IPSOS garantit des données de haute qualité en s'assurant que les participants soient réels et uniques, qu'ils ne soient pas sur-échantillonnés et qu'ils soient engagés et attentifs pendant le processus d'enquête. IPSOS utilise des systèmes de validation avancés, la détection de comportements anormaux dans les enquêtes et de répondants suspects, et la purge mensuelle des participants figurant sur la liste noire. IPSOS garantit également la protection des données conformément au règlement général sur la protection des données (RGPD). Porter, Outlaw et Gale (2019), dans un examen de 804 études basées sur des données recueillies par le biais d'un panel en ligne, ont constaté que l'utilisation d'un panel en ligne est une approche parfaitement légitime pour recueillir des données représentatives.
      • Traduction : L'enquête a été traduite en plusieurs langues par un service de traduction professionnel et révisée par le personnel de SD Worx qui parlait les langues respectives afin d'en assurer l'exactitude.
      • Représentativité : L'échantillon est représentatif de la population active belge en termes de sexe, d'âge, de niveau d'éducation, de taille de l'organisation, de région, de proportion d'indépendants/employés et de temps partiel/temps plein. Nous utilisons souvent des pondérations de probabilité ajustées pour corriger la représentativité. Dans cette enquête, cependant, nous avons trouvé des poids de probabilité ajustés proches de 1 dans tous les cas - ce qui indique que les données sont représentatives de la population active belge pour les variables auxiliaires mentionnées ci-dessus. Notre analyse montre que, en supposant qu'il y a environ 4,8 millions de travailleurs salariés ou indépendants en Belgique, un échantillon de 1000 personnes nous permet de représenter précisément les proportions avec un écart-type d'environ 1,6% (à un niveau de confiance de 95%).
      • Conception et traitement des données : L'enquête a été conçue par des spécialistes de la conception et de la réalisation d'enquêtes dans le contexte des RH et validée par une maîtrise en statistiques.