Source : SD Worx 2021
« C’est surtout grâce à la tendance à la baisse des licenciements que février et mars présentent un solde positif. En outre, la tendance négative d'un nombre plus élevé de licenciements en 2020 a semblé s'interrompre (temporairement) en novembre et décembre. Mais en janvier 2021, plus de PME devaient licencier et moins ont embauché. Heureusement, c’est à nouveau l’inverse en mars. Les emplois dans les secteurs « activités financières et assurances » ont augmenté de respectivement + 2,51 %, « information et communication » de 1,96 % et « professions libérales, activités scientifiques et techniques » de + 1,03 %. En 2020 aussi, ces employeurs ont continué à recruter. La construction et l’industrie tiennent bon au premier trimestre (respectivement 0,85 % et +0,59 %). Il en va autrement pour l’horeca, à nouveau à -5,94 %, après avoir déjà enregistré une perte d’emplois de 16 % l’année dernière », explique Vassilios Skarlidis, directeur régional PME chez SD Worx.
Pourcentage mensuel d'entreprises (avec < 250 travailleurs) qui ont licencié des travailleurs depuis 2019 (CF : confinement ; AS : assouplissement)
Source : SD Worx 2021
Pourcentage mensuel d'entreprises (avec < 250 travailleurs) qui embauchent depuis 2019 (CF : confinement ; AS : assouplissement)
Source : SD Worx 2021
Les chiffres sont basés sur les dernières données salariales du plus grand calculateur de salaires en Belgique. Nous étudions l’emploi structurel, ce qui implique que les emplois temporaires, tels que les emplois intérimaires et les jobs d’étudiants, ne sont pas inclus dans l’analyse. Nous utilisons un échantillon PME des mêmes employeurs qui emploient depuis fin 2018 et suivons leur évolution de l’emploi au cours des deux dernières années. Au final, il s'agit de plus de 21 000 PME employant près de 320 000 travailleurs. Grâce à cette méthodologie de panel, SD Worx est en mesure de suivre les changements en termes de volume de travail dans le temps. Pour la baisse et l’augmentation du nombre d’embauches et de licenciements, on a examiné le volume de travail exprimé en nombre de têtes et non en équivalents temps plein. Nous nous concentrons sur l’emploi chez les employeurs existants et ne cartographions pas les start-up et les faillites.