Le top cinq des recommandations pratiques des employeurs (qui ont appliqué le télétravail) comprend deux points d’attention concernant les collaborateurs et les dirigeants : environ quatre employeurs sur dix voient un intérêt à former les collaborateurs et les dirigeants, et la moitié d’entre eux veulent les informer et les impliquer à l’avance. Il s’agit de points importants, en plus du fait d’« instaurer une culture de confiance » et d’assurer une certaine « clarté via une politique assortie de dispositions », qui constituent le top deux des recommandations. Plus l’entreprise est grande, plus ces points sont mis en évidence.
Source : SD Worx été 2020
Le classement des principales recommandations est plus ou moins le même dans les trois régions de Belgique (même si l’ordre peut légèrement différer). La Wallonie met un peu plus en avant l’étude sur la « possibilité de télétravail » ; Bruxelles (et la Flandre) insiste(nt) sur l’harmonisation avec la politique mobilité et la Flandre insiste sur le fait d’avoir une bonne vision des réticences. « Les entreprises se rendent compte que le facteur humain, s’agissant tant des collaborateurs que des dirigeants, fait la différence pour réussir. Quiconque connaît les réticences et l’intérêt des collaborateurs peut mieux trouver un équilibre et élaborer une politique efficace qui profitera à tout le monde », explique Katleen Jacobs de SD Worx.
À l’heure actuelle, une minorité d’employeurs ne proposent pas de télétravail : il s’agit de moins de deux employeurs sur dix. Ce groupe estime également que la clé du succès dépend des dirigeants : selon eux, il convient de convaincre et de coacher ces derniers pour mettre en place le télétravail. La gestion à partir d’objectifs, et non sur la base de la présence, constitue une étape qui n’a pas encore été franchie partout.
Source : Enquête SD Worx 2020 auprès des employeurs (employeurs sans télétravail)
Les employeurs flamands (sans télétravail) craignent plus que les entreprises wallonnes et bruxelloises que le télétravail réduise la collaboration en équipe et l’harmonisation du travail. « Mais on peut également progresser dans ce domaine. Des solutions existent, telles que des formations, spécifiquement en matière de leadership et de collaboration à distance, sans perdre le contrôle : un cinquième des employeurs belges indiquent travailler sur ces points, même si les tendances diffèrent d’une région à l’autre. Un employeur bruxellois sur trois le prévoit ; en Flandre et en Wallonie, la proportion est moins élevée avec respectivement un quart (24 %) et moins d’un cinquième en Wallonie (18 %). Les organisations œuvrent avant tout à assurer leur support ICT », souligne le prestataire de services RH SD Worx.
Le 22 septembre aura lieu pour la troisième fois la journée nationale du télétravail, afin de mettre le télétravail à l’honneur. « Environ quatre organisations sur dix participeraient à cette initiative, selon l’enquête de SD Worx. Des différences existent toutefois selon les régions et les secteurs : seule la moitié des entreprises bruxelloises sont concernées. Dans le secteur de la construction et de l’industrie, environ un quart des entreprises souhaitent participer. Pour les environnements de production, le télétravail n’est pas évident. Il n’existe ni « formule universelle » ni obligation : un quart des employeurs sans télétravail indiquent que l’organisation ne se prête pas au télétravail », conclut Katleen Jacobs de SD Worx.
Le 22 septembre, un webinaire/débat sera organisé avec des informations concrètes sur... La participation est gratuite. L’e-book reprenant tous les résultats de l’enquête auprès des employeurs est disponible.