Près de quatre de nos PME sur dix (38,1 %) (des entreprises occupant de 1 à 99 travailleurs) prévoient d’embaucher cet été. Par conséquent, leurs attentes sont plus élevées qu’il y a précisément un an (T3 2017 : 32,4 %).
« Les intentions de recrutement sont à leur niveau le plus élevé chez les PME occupant de 50 à 99 travailleurs, mais aussi chez celles occupant de 20 à 49 travailleurs. Les entreprises occupant jusqu’à 5 travailleurs sont plus réticentes, mais elles sont aussi moins enclines à licencier (moins de 5 % l’envisagent),» explique Vassilios Skarlidis, Directeur régional PME chez SD Worx. « L’optimisme continue à prévaloir cet été. Le chef de PME n’est pas inactif, nous le remarquons aux questions que nous recevons. Il y a du mouvement : les PME sont des entreprises ambitieuses qui veulent grandir avec le juste talent au bon endroit. La “guerre pour le talent” exige une approche novatrice et réalisable en matière de RH, notamment en ce qui concerne la rémunération des collaborateurs. »
Graphique 1 : Évolution depuis septembre 2010 du nombre de PME qui envisagent de recruter au cours du trimestre à venir (en %) – Le graphique indique la tendance à long terme. Les différences entre les trimestres successifs ne sont pas toujours assez importantes pour être significatives.
Parmi toutes les PME ayant l’intention d’engager, il s’agit pour 72 % d’entre elles d’une expansion de l’effectif du personnel. Au total, seules 6,4 % des PME sondées envisagent de licencier des travailleurs au prochain trimestre, contre une PME sur dix (10,4 %) le trimestre précédent. 41,8 % d’entre elles affirment en outre qu’elles remplaceront le travailleur licencié.
Une PME sur trois (32,9 %) s’attendent à une hausse du volume de travail dans les trois prochains mois. À l’inverse, une PME belge sur dix (9,7 %) prévoit une réduction de la quantité de travail dans un avenir proche. Les pessimistes restent donc minoritaires, et cela s’observe entre autres aussi dans les chiffres relatifs à l’emploi total pour fin 2018 : seules 6,6 % s’attendent à une réduction de l’effectif total du personnel vers fin 2018. La majorité (62,1 %) s’attendent à un statu quo, et 31,3 % à une augmentation.