Un peu plus d'une PME (entreprises occupant de 1 à 99 travailleurs) belge sur trois (33,8 %) prévoit d'embaucher au deuxième trimestre 2018. Par conséquent, les prévisions de nos PME sont plus ou moins au même haut niveau qu'il y a précisément un an (T2 2017 : 32,9 %).
En Wallonie, les prévisions d'embauche baissent par rapport au trimestre précédent (-13,5 %). Cependant, environ trois PME wallonnes sur dix (29,3 %) envisagent de recruter du personnel dans les trois prochains mois. En outre, près de quatre PME bruxelloises (37,4 %) et flamandes (35,2 %) sur dix déclarent vouloir occuper de nouveaux travailleurs au deuxième trimestre.
« Nos PME continuent d'envoyer des signaux positifs en matière d'emploi. Pour le deuxième trimestre 2018, leur vision de l'économie et de l'emploi est également positive. Le fait surtout que les PME s'attendent à une hausse du volume de travail est plus que réjouissant. Après tout, c'est le principal motif pour recruter davantage de collaborateurs », précise Vassilios Skarlidis, Directeur régional PME chez SD Worx.
Graphique 1 : Évolution depuis septembre 2010 du nombre de PME qui envisagent de recruter au cours du trimestre à venir (en %) – Le graphique indique la tendance à long terme. Les différences entre les trimestres successifs ne sont pas toujours assez importantes pour être significatives.
Parmi toutes les PME ayant l'intention d'engager, il s'agit pour 73 % d'entre elles d'une expansion de l'effectif du personnel. Au total, seule une PME sondée sur dix (10,4 %) envisage de licencier du personnel le prochain trimestre. La moitié de ces PME (49,5 %) affirme également remplacer tout travailleur qui quittera l'entreprise.
Les PME belges prévoient une hausse de la quantité de travail dans un avenir proche. Près de quatre PME sur dix (37,7 %) s'attendent à une hausse du volume de travail dans les trois prochains mois. C'est le deuxième chiffre le plus élevé au cours des quatre dernières années.
« Pour toute entreprise, prévoir à temps les capacités supplémentaires nécessaires au fur et à mesure que le carnet de commandes se remplit reste un défi. Les entreprises qui associent rapidement le carnet de commandes et le service du personnel ont une longueur d'avance. Anticiper les fluctuations ou la croissance permet de mobiliser les bonnes personnes en temps voulu », affirme Vassilios Skarlidis.