La plupart des travailleurs belges utilisent leur propre voiture pour se rendre au travail : en Flandre et en Wallonie, il s’agit de respectivement 62% et 80% des travailleurs. Le pourcentage des travailleurs à Bruxelles qui utilisent leur propre voiture, est de 36%, et est nettement inférieur. Pour ce qui est des voitures de société, la situation est totalement différente : celles-ci sont le plus utilisées par les travailleurs à Bruxelles (25%), alors qu’en Flandre et en Wallonie, ils sont respectivement 19% et 14% des travailleurs à se rendre au travail à bord d'une voiture de société. Il est frappant de constater que pas moins d'un travailleur sur quatre trouve que sa voiture de société n’est pas nécessaire pour son travail.
Les chiffres sont basés sur un échantillon de SD Worx pour la période de 01/09/2015 – 31/08/2016. Il s’agit de plus de 560.000 employés belges actifs dans le secteur privé. Les régions sont les lieux de travail.
Le vélo pour se rendre au travail est le moyen de transport le plus populaire en Flandre : 14% des travailleurs flamands vont travailler à vélo, contre 1% à peine des travailleurs wallons. Il est peu étonnant que les transports en commun soient les plus populaires dans notre capitale. Il y a autant de travailleurs qui utilisent les transports en commun, que de travailleurs qui se rendent au travail avec leur propre voiture, à savoir 36%.
Les chiffres sont basés sur un échantillon de SD Worx pour la période de 01/09/2015 – 31/08/2016. Il s’agit de plus de 560.000 employés belges actifs dans le secteur privé. Les régions sont les lieux de travail.
Bien que les moyens de transport alternatifs restent en retrait par rapport à la voiture, l’intérêt pour les alternatives augmente tant chez les travailleurs, que chez les employeurs : 49% des travailleurs belges veulent laisser leur voiture plus souvent à la maison. 58% préfèrent un complément de salaire ou une indemnité alternative à une voiture de société. 56% enfin sont intéressés par un budget mobilité à dépenser librement dans différents moyens de transport. Étant donné que les travailleurs à Bruxelles sont ceux qui souffrent le plus de la problématique des embouteillages, il est logique qu'ils soient surtout favorables à un budget mobilité. Pas moins de 61% des travailleurs bruxellois sont intéressés par un tel budget. En Flandre et en Wallonie, il s’agit respectivement de 46% et 44%.
Une étude de Mobimix et SD Worx prouve qu’un budget mobilité vaut la peine. 73% des travailleurs évaluent leur équilibre entre vie familiale et vie professionnelle de manière plus positive lorsqu’ils disposent d’un budget mobilité, 60% trouvent la culture de l’entreprise plus agréable et plus moderne et 43% font preuve d'un engagement supérieur dans leur travail. En outre, 58% des employeurs qui proposent un budget mobilité ont une image plus attractive.
10% des entreprises belges ont déjà instauré un budget mobilité ; 29% des entreprises ont l’intention de l’instaurer dans un an ou deux . Pour l’heure, il n’existe toutefois pas encore de cadre légal pour l’instauration d’un budget mobilité. Les employeurs y voient un défi administratif. Pourtant, les entreprises peuvent d’ores et déjà appliquer un budget mobilité. Jean-Luc Vannieuwenhuyse, conseiller du centre de connaissances juridiques de SD Worx : « Via notre Flex Income Plan™, le travailleur dispose d’un budget qu’il peut consacrer à sa guise à tout un éventail de solutions de mobilité. Ce budget est créé en convertissant en budget la valeur de quelques avantages extralégaux existants au niveau de l’entreprise, en tenant compte du coût patronal total de ces avantages. Étant donné que le travailleur peut lui-même composer sa palette de choix en matière de mobilité dans les limites du budget proposé, nous créons une plus-value pour le travailleur sans surcoût pour l’employeur. Ceci incite le travailleur à abandonner plus souvent sa voiture au profit de solutions de mobilité alternatives. »
[1] Source : iVox (pour le compte de De Lijn)
[1] Source : Mobimix et SD Worx
[1] Source : Link2fleet, Fleet Barometer