Une organisation qui oeuvre activement au bon accompagnement ses employés sera d'ailleurs moins confrontée à leur absentéisme pour cause de maladie. Non seulement les travailleurs qui subissent un stress régulier sont plus souvent absents que les personnes qui ne vivent pas souvent de situations de stress, mais ils restent aussi plus longtemps chez eux.
Près de 15,4 % des travailleurs qui subissent trop de stress sur le long terme sont absents plus de trente jours par an. Pour les Belges qui ne ressentent pas de stress au travail, ce chiffre s’abaisse à 4,4%.
Défi et maîtrise (c’est-à-dire maîtriser suffisamment son travail) sont des facteurs déterminants dans la manière de vivre le stress. Les travailleurs sont moins stressés dans le cadre d’un emploi qui les stimule et qu'ils maîtrisent parfaitement. Les emplois peu motivants résultent en une augmentation du stress chez les travailleurs.
Défi et maîtrise (c’est-à-dire maîtriser suffisamment son travail) sont des facteurs déterminants dans la manière de vivre le stress. Les travailleurs sont moins stressés dans le cadre d’un emploi qui les stimule et qu'ils maîtrisent parfaitement. Les emplois peu motivants résultent en une augmentation du stress chez les travailleurs.*Echelle (0-8) : le niveau de stress est d’un niveau acceptable ou inacceptable. Les scores plus bas que 6 démontrent le stress d’un niveau inacceptable.
Le leadership adopté joue également un rôle majeur vis-à-vis du stress. La moitié des personnes interrogées déclarent subir un stress négatif face à un style de leadership autoritaire et peu encourageant. C'est du moins le cas de 39 % des personnes interrogées sur le style de leadership non directif qui ne soutient pas. Quand le soutien est suffisant, seuls 19 % disent vivre un stress régulier.
"Les dirigeants d'une organisation ont un rôle crucial à jouer : ils peuvent faire en sorte que le stress diminue sensiblement d'une part en offrant assez d'orientation et de soutien à leurs employés, et d'autre part en leur proposant de nouveaux défis, en vue de pouvoir les faire grandir personnellement," dit Lorenzo Adolfi, Conseiller RH chez SD Worx.
dit Lorenzo Adolfi, Conseiller RH chez SD Worx.Outre la perception du stress, l'enquête de SD Worx s'est intéressée aux facteurs qui influencent l'énergie au travail : la satisfaction tirée d'un travail est le facteur qui donne le plus d'énergie, suivi par la reconnaissance et les perspectives d'évolution.
Outre la perception du stress, l'enquête de SD Worx s'est intéressée aux facteurs qui influencent l'énergie au travail : la satisfaction tirée d'un travail est le facteur qui donne le plus d'énergie, suivi par la reconnaissance et les perspectives d'évolution.30,6% des sondés déclarent tirer suffisamment d'énergie de leur travail. Il est intéressant de noter que les travailleurs âgés sont plus énergétiques que leurs cadets au travail. Cette tendance persiste depuis quelques années déjà. Lorenzo Adolfi :
"Le moteur principal de l'engagement est la correspondance avec la fonction. Après leur longue carrière, les travailleurs plus âgés se trouvent dans un environnement de travail qui convient parfaitement à leurs points forts et qu'ils maîtrisent totalement, ce qui leur permet de ressentir moins de stress. Les jeunes n'ont en revanche souvent pas encore trouvé l’emploi idéal et vivent donc le stress très différemment."
Lorsque la carrière des travailleurs s’allonge, les employeurs prêtent plus d’attention à la faisabilité de leur travail. C'est le cas pour les plus âgés, mais aussi pour les plus jeunes. Aussi, si nous voulons que les gens travaillent plus longtemps, ils doivent trouver une profession qui leur donne du sens et de l'énergie, et non du stress.
Plus d’informations ?
Pieter Goetgebuer, Responsable presse SD Worx:
Pieter Goetgebuer, Responsable presse SD Worx:T +32 (0)3 201 76 68 / M +32 (0)497 45 36 73