Dans le cadre d'un emploi de fin de carrière, un travailleur âgé preste moins d'heures ou voit sa charge de travail allégée. L'objectif poursuivi ? Retarder quelque peu la fin de carrière. Mais un emploi de fin de carrière n'est pas l'autre. De surcroît, les conditions changent régulièrement. Nous avons repris, par possibilité, les changements annoncés.
La loi sur le Travail faisable et maniable a vu le jour au printemps 2017. Elle proposait notamment le compte d’épargne-carrière, c'est-à-dire la possibilité pour les travailleurs d’épargner des jours de vacances pour les prendre plus tard. Hélas, un cadre législatif spécifique tarde à voir le jour. Est-ce que cela signifie que vous ne pouvez pas encore introduire ce concept ? Pas nécessairement !
Il y a 20 ans, le 27 février 1997, un petit régiment de journalistes spécialisés dans l'économie se retrouvait à l'hôtel Hilton de Bruxelles. Il faisait inhabituellement chaud pour l'époque de l'année, un air de printemps flottait déjà dans l'air. Mais aucune des personnes présentes ne soupçonnait à quel point le climat se réchaufferait dans le pays au cours des jours, semaines et mois à venir.
La prépension, soit un système créé par le Conseil national du Travail en 1974 comme la « situation précédant le passage à la pension ». Aujourd’hui, la convention collective de travail no 17 pose toujours les bases de ce qui était alors une indemnité complémentaire destinée aux travailleurs âgés en cas de licenciement. Âgés, oui. Le régime s’appliquait aux travailleurs âgés de plus de 60 ans, mais les femmes pouvaient parfois déjà en profiter à partir de 55 ans.
Certaines entreprises proposent à leurs travailleurs âgés un régime de départ avec dispense de prestations et maintien du salaire. Les autorités, qui ont pour credo l'allongement des carrières, voient cette pratique d'un mauvais œil. Jeudi dernier, la presse relayait à ce sujet une nouvelle information : dans son accord estival, le gouvernement régional a prévu une mesure obligeant les entreprises à payer une prime d'activation sur le salaire des travailleurs concernés. Doit-on y voir davantage qu'un traitement symptomatique ?