Depuis cet été, des règles strictes de quarantaine s’appliquent pour les travailleurs qui reviennent de vacances. Mais la réouverture des écoles et l’assouplissement des bulles de contact soulèvent de nouvelles questions : que faire si un travailleur a été en contact avec une personne contaminée ou si les enfants doivent rester en quarantaine après la découverte d’un foyer de contamination à l’école ? Nous avons esquissé quelques scénarios possibles afin de vous informer sur ce que les prochains mois vous réservent.
Qui doit se mettre en quarantaine ?
1. Les voyageurs qui reviennent d’une zone rouge ou d’un pays non européen pour lequel une interdiction de voyage s’applique
Cet été, les voyageurs revenant d'une zone rouge étaient tenus de respecter une quarantaine. Pour les zones orange, la quarantaine était « recommandée ». Toutefois, depuis le 25 septembre, les voyages non essentiels vers une zone rouge ne sont plus strictement interdits, mais fortement déconseillés.
Si votre travailleur revient d’une zone rouge, il doit toujours se mettre immédiatement en quarantaine. Le cinquième jour, il devra impérativement se faire tester. Si le test est négatif, il peut sortir d’isolement au bout de 7 jours. En cas de résultat positif, votre travailleur devra poursuivre sa quarantaine pendant 7 jours. Il est possible d’échapper à la quarantaine en remplissant un document d’autoévaluation et si l’analyse du questionnaire l’autorise.
L’obligation de quarantaine ne s’applique pas aux personnes qui ont séjourné moins de 48 heures dans une zone rouge, comme les travailleurs transfrontaliers.
Attention ! L’ONEM continue à juger qu’une quarantaine après un retour d’une « zone fortement déconseillée » ne constitue pas un cas de force majeure pour les personnes qui sont parties en toute connaissance de cause. Votre travailleur perd dans ce cas son droit à l’allocation de chômage temporaire.