Tout savoir sur le nouveau Payroll Proficiency Index

De petites, moyennes et grandes entreprises en Belgique ont participé à cette étude à grande échelle. Des CEO, CFO et CHRO aux gestionnaires payroll, nous avons demandé à des responsables à tous les niveaux d’évaluer six facteurs clés qui affectent le traitement des salaires : la législation, la rémunération, la technologie, les compétences, le personnel et les partenaires. Ces facteurs réunis aboutissent à un Payroll Proficiency Index national. Constituent-ils des obstacles ou recèlent-ils justement des solutions pour les entreprises belges ? Voici un aperçu des conclusions de l’enquête.

Si c’est aussi votre impression, vous êtes loin d’être seul(e) dans ce cas. Pas moins de 74 % des gestionnaires payroll belges se heurtent à la complexité de la législation salariale. La principale difficulté réside dans le suivi des exceptions et des régimes particuliers, de plus en plus nombreux dans notre régime de sécurité sociale. Pour plus de la moitié des grandes organisations, la maîtrise du régime fiscal belge représente un travail important dans le cadre du traitement des salaires. En outre, la législation sociojuridique évolue à toute vitesse. Les gestionnaires payroll doivent tenir compte d’un grand nombre de conventions collectives de travail et de l’influence des syndicats. Geert Vermeir, Legal Expert chez SD Worx, commente : « La Belgique se distingue par la forte présence des partenaires sociaux. Ceux-ci négocient des compromis qui se traduisent par de nombreuses conventions, toutes juridiquement contraignantes pour les entreprises. »

Le traitement des salaires prend encore trop de temps aux entreprises. Et avec la saisie manuelle et la combinaison de plusieurs systèmes ou tableurs, le risque d’erreurs n’est jamais loin – avec des conséquences désastreuses. Où en est la maturité numérique de votre organisation ? Saviez-vous que de nombreux processus administratifs sont très faciles à numériser ? Pensez par exemple à la gestion des prestations et des absences, aux notes de frais et aux fiches de paie électroniques. Les logiciels de paie spécialisés peuvent vous décharger de processus chronophages et sujets aux erreurs, comme la collecte de données, l’enregistrement des présences et des absences, la création de rapports et le traitement des déclarations. Pas moins de 81 % des gestionnaires payroll estiment ainsi que la technologie (basée dans le cloud) et les systèmes logiciels simplifient le traitement des salaires, d’autant plus lorsqu’ils optent pour un système logiciel adapté à leurs besoins spécifiques. En plus de vous simplifier la vie, ces solutions technologiques vous rapportent des avantages financiers en libérant du temps que vos collaborateurs peuvent consacrer à des tâches RH stratégiques. C’est donc un investissement rentable à bien des égards.

Selon Ria Vermeir, Unit Manager Outsourcing Services chez SD Worx, la plupart des organisations belges ont une vision positive de la sous-traitance, mais elles externalisent rarement l’ensemble du payroll. Bien entendu, vous pouvez déterminer vous-même le type de soutien que vous souhaitez : temporaire ou permanent, dans vos bureaux ou à distance… Dans ces conditions, plus de deux CFO belges sur trois estiment que le traitement des salaires s’effectue plus facilement avec le soutien d’un partenaire expert. Et comme la complexité de la législation sociojuridique belge est le principal obstacle, l’aide d’un partenaire payroll qui en assure le suivi actif et la transpose dans le traitement des salaires est clairement une plus-value pour les entreprises. 80,4 % des gestionnaires payroll sont déjà convaincus. Grâce à l’accès direct à des connaissances et un savoir-faire spécifiques en matière de payroll, les entreprises gagnent un temps précieux. Roche Diagnostics, la plus grande entreprise de biotechnologie au monde, en a fait l’expérience. En confiant intégralement le calcul salarial et l’administration des salaires à SD Worx, l’équipe de Roche Diagnostics s’est donnée la marge de manœuvre nécessaire pour passer à la vitesse supérieure. Elle a gagné pas moins de six jours par mois, un temps qu’elle consacre à l’analyse des données RH pour optimiser la politique du personnel et dynamiser la croissance de l’entreprise. En savoir plus ? Lisez le témoignage de Roche Diagnostics.

… Et les Belges ? Notre pays arrive en douzième place. Ce n’est pas mal, mais il y a certainement une marge d’amélioration. Parmi toutes les entreprises, celles qui sont établies en Belgique sont les plus satisfaites de leur collaboration avec des partenaires payroll externes. Les points problématiques sont la complexité de la législation, mais aussi la difficulté de trouver et de fidéliser les bons collaborateurs. Pour progresser sur l’échelle du Payroll Proficiency Index, nous devons accorder la priorité à ces facteurs clés. SD Worx vous présente cinq leçons clés à tirer du PPI international.