Depuis 2018, travailleurs peuvent échanger leur voiture de société contre une somme d'argent sous la forme d'une allocation de mobilité – ce principe est aussi connu sous l'appellation « cash for car ». également connu sous le nom ‘cash for car’. A partir du 1 mars 2019, les règles sont assouplis. À travers ce système, le gouvernement entend réduire le nombre de voitures de société sur nos routes et ainsi améliorer la mobilité. Mais que comporte cette règlementation ? Et quel sera le montant octroyé en cas de restitution ?
Les embouteillages – surtout un problème sur les routes flamandes – ont encore augmenté en 2018. En particulier pendant les heures creuses (entre 10 et 15 heures), nous devons attendre plus longtemps. Au total, nous avons été bloqués dans des embouteillages de plus de 100 kilomètres pendant pas moins de 1588 heures ou 66 jours complets. C'est ce que montrent les chiffres de VRT NWS et de Touring Mobilis.
Afin de réduire le nombre de voitures sur les routes et ainsi démêler cet enchevêtrement, le gouvernement a développé l'allocation de mobilité. Concrètement, les salariés peuvent choisir d'échanger la voiture salariale dont ils disposent ou à laquelle ils ont droit pour une somme d'argent qu'ils peuvent ensuite dépenser librement. Le régime a déjà été modifié à plusieurs reprises. Grand temps, donc, de faire le point sur les règles du jeu :
1. La liberté de choix occupe une place centrale
On retrouve une double liberté de choix à la base.
Comme employeur, vous décidez si vous donner à vos travailleurs la possibilité d'échanger leur voiture contre de l'argent liquide. Vous pouvez y rattacher vos propres règles, par exemple à qui vous offrez cette possibilité, quelles voitures peuvent être échangées, quand etc.
Vos travailleurs sont à leur tour libres d'accepter ou non cette proposition.
2. Pour qui ?
Vous ne pouvez introduire l'allocation de mobilité que si vous avez mis une ou plusieurs voitures à la disposition d'un ou de plusieurs travailleurs pendant une période ininterrompue de 36 mois précédant l'introduction. Il y a une exception à cette règle : si vous êtes actif depuis moins de 3 ans, mais si vous avez déjà inclus des voitures de société dans vos packages salariaux depuis au moins 12 mois, vous pouvez déjà appliquer le système
Le droit de votre collaborateur à cette allocation de mobilité dépend du fait qu'il dispose d'une voiture de fonction depuis suffisamment de temps ou qu’il entre depuis suffisamment longtemps en ligne de compte pour l'octroi d’une voiture. Votre employé peut demander cette allocation lorsqu’il :
- a droit, au moment de la demande, à une voiture de société depuis au moins 3 mois sans interruption ; ET
- a eu droit à une voiture de société pendant au moins 12 mois au cours des 36 mois précédant la demande.
Ces périodes minimales ne s'appliquent jamais lors de l'embauche ni lorsque la promotion ou le changement de fonction a eu lieu avant le 1er mars 2019.
Un travailleur qui n'a droit à une voiture de société qu'ensuite en raison de la promotion ou du changement de fonction devra donc attendre la fin de ces périodes minimales.